Les droits d’auteur : la voix du salut pour les artistes gabonais.

Le Gabon se doit de bénéficier d’un droit d’auteur ayant comme objectif de promouvoir la créativité. Car le droit d’auteur ne doit pas se contenter de protéger les anciennes créations, mais doit surtout encourager largement la création future et débloquer ainsi un marché africain de la culture.

En effet, le droit d’auteur est un terme juridique désignant les droits dont jouissent les créateurs sur leurs œuvres littéraires et artistiques. Les œuvres protégées par le droit d’auteur vont des livres, œuvres musicales, peintures, sculptures et films aux programmes d’ordinateur, bases de données, créations publicitaires, cartes et dessins techniques.

Force est de reconnaitre que les lois ne contiennent généralement pas de liste exhaustive des œuvres protégées par le droit d’auteur. Cependant, d’une manière générale, les œuvres protégées par le droit d’auteur dans le monde comprennent notamment : les œuvres littéraires tels les romans, poèmes, pièces de théâtre, ouvrages de référence ou articles de journaux; les programmes d’ordinateur, les bases de données; les films, les compositions musicales et les œuvres chorégraphiques; les œuvres artistiques telles que les peintures, dessins, photographies et sculptures; les œuvres d’architecture; et les créations publicitaires, les cartes et les dessins techniques.

Aussi, le droit d’auteur confère deux types de droits : les droits patrimoniaux, qui permettent au titulaire de droits de percevoir une compensation financière pour l’exploitation de son œuvre par des tiers; et le droit moral, qui protège les intérêts non économiques de l’auteur.

Par ailleurs, la protection au titre du droit d’auteur s’étend aux expressions et non aux idées, procédures, méthodes de fonctionnement ou concepts mathématiques en tant que tels. Certains éléments comme les titres, slogans ou logos peuvent être protégés au titre du droit d’auteur pour autant que la paternité de l’œuvre soit suffisamment établie.

Une loi sur les droits d’auteur, censée mieux rétribuer les médias et les artistes à l’ère du numérique est plus que nécessaire. L’objectif étant de permettre aux créateurs de contenus de percevoir une plus grande partie des revenus générés par la diffusion de leurs productions et œuvres sur internet. Les sommes en jeu sont colossales.

Mais au-delà de l’idéal consensuel d’une meilleure répartition des revenus des œuvres, rien ne garantit que les créateurs (artistes, interprètes, journalistes etc.) récupèrent une part conséquente du gâteau. Les partisans de la réforme du droit d’auteur promettent la création d’un nouveau modèle économique du numérique, ni plus ni moins.

Paul Essonne

Journaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *