Les caisses noires de l’Institut d’Hygiène Publique et d’Assainissement (IHPA), certainement en complicité avec l’hôtel de ville de Libreville

Conformément aux normes préétablies pour la répartition des antivectorielles sur l’étendu de la capitale gabonaise, le Ministère de la Santé représenté par l’IHPA et l’Inspection Général Municipal en charge de l’Hygiène de la Salubrité et de l’Habitat sont toutes deux au centre d’une concurrence déloyale. Au cœur du problème : le retraçage des recettes suite aux missions de lutte antivectorielle sur l’étendu du territoire national.

Suite à une décision de l’ancien ministre de la santé, la tâche  des opérations trimestrielles de traitement phytosanitaire, en hygiène publique devrait
obligatoirement être faite par, les services compétents de l’Inspection Général Municipal en charge de l’Hygiène de la Salubrité et de l’Habitat. Qui a une ligne budgétaire dédiée à ce pan au Trésor Public. Aussi, de l’Inspection Général Municipal en charge de l’Hygiène de la Salubrité et de l’Habitat devrait être aidée par le Ministère de la Santé représenté par l’IHPA par le canal des campagnes publiques. Seulement, le constat est stupéfient car la quasi-totalité des marchés en liens avec la dératisation et la désinsectisation sont pris par l’IHPA, qui doit-on le rappeler ne devrait le faire, que dans la mesure où ces opérations ne nuisent pas, au missions de l’Inspection Général Municipal en charge de l’Hygiène de la Salubrité et de l’Habitat dans la commune.

Bien que les faits semblent flous, une question vient se poser : où va l’argent de la recette antivectorielle de l’IHPA ? Aucune traçabilité ne peut être faite
sur le chemin que prend cet argent, vu que sur les quittances de lutte antivectorielle de cette entité  il n’y a pas le cachet du Trésor Public, qui pourrait
témoigner de la redevance réservée aux caisses de l’Etat, une véritable mafia à l’italienne.

Devant cette concurrence qui semble être « déloyale », un courrier contenant les quittances et les certificats sanitaire de l’IHPA, a été adressé au Délégué
Spécial de la commune de Libreville Jules Rapomtchombo par l’Inspection Général Municipal en charge de l’Hygiène de la Salubrité et de l’Habitat et
quelques syndicats de commerçants. Après consultation des éléments, une différences est plus que visible : des deux entités, une seul a des documents qui
sont conformément reconnus par le trésor public. Malheureusement, la déception est au rendez-vous lorsqu’on s’aperçoit qu’un mois est déjà passé et aucune suite n’a été donnée, ni par le délégué spécial de la commune de Libreville ( la bouche qui mange ne parle pas) et encore moins par Saturnin Mve Nguema, directeur de l’IHPA. La difficulté étant maintenant grande, c’est un cri d’alarme qui est poussé par 300 opérateurs économiques, qui subissent une double imposition.

Paul Essonne

Journaliste

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