C’est au cours d’une conférence de presse organisée à Libreville le 14 juin dernier, que le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTTEG) a fermement protesté contre pour l’occupation privative du patrimoine routier national. Une disposition fiscale exigée par le Ministère des Travaux publics depuis avril dernier.
En effet, le Ministère des Travaux Publics veut désormais gérer les taxes des sites transporteurs terrestres. Alors que depuis longtemps, ces derniers payent des redevances à la municipalité, pour occupation du domaine municipal. Car, ces sites sont du domaine municipal.
Aussi, cet imbroglio entre le Ministère des Travaux Publics et celui des Transports, la Mairie de Libreville, est un danger pour les uns et les autres. C’est vrai, dans la mesure où les membres du SYLTTEG ne peuvent payer la même taxe à trois institutions. Ainsi, c’est au gouvernement de prendre ses responsabilités notamment à travers une sensibilisation auprès des populations sur le fait que l’occupation privative du patrimoine routier national est soumise à une autorisation préalable délivrée par les services compétents.
C’est dans cette optique que le SYLTTEG dénonce cette taxe de trop, et sollicite par conséquent l’harmonisation des textes des différents Administrations.