Le suicide collectif de Démocratie Nouvelle (DN).

Au PDG, on pratique certes « l’addition et la multiplication ». Mais ce que les gens ignorent, c’est que cette stratégie ne s’adresse pas aux « cadavres politiques ». Et même s’il est bien cuisiné, un aliment infect, une fois absorbé ne fusionne jamais avec l’organisme. Dans un cas, il peut être vomi, causer une indigestion ou une diarrhée. Mais dans tous les cas, il vous rendra malade. 

Selon Jonathan Ntoutoume Ngomo, « René Ndemezo’o est un vivant parmi les morts politiques de la province du Woleu Ntem ». Ce qu’il ne sait peut-être pas, c’est qu’une « personne dans un coma profond, ou à l’agonie, est également un vivant parmi les morts », vu que son métabolisme est toujours fonctionnel. Et quand on croit à un cadavre, on n’est plus réaliste, on devient « endoctriné. »

La morale que fait ressortir la fameuse fusion et absorption de DN, décrit  l’homme politique comme un être sans état d’âme et sans cœur. Sans dignité et sans remords. Tout comme le cadavre, il n’a plus honte, ni sentiments.

Prendre l’initiative de revenir à son maître après avoir trahis est un risque énorme. « Car soit ça passe, soit ça casse. » Tel un gourou et ses adeptes, Démocratie Nouvelle a pris une initiative risquée qui peut se terminer en suicide collectif. Car, leur guide a humilié son maître. Et il revient par des provocations, sans avoir fait son mea culpa. Il revient au moment où son maître a mis sa confiance sur ceux qui lui sont restés fidèles. Car au PDG on ne pratique pas la politique de la chaise vide.

Le sachant bon lecteur des tendances politiques, René Ndemezo’o a-t-il pris conscience de la mutation générationnelle qui prévaut désormais. A-t-il pris la peine de comprendre que le peuple est désormais très favorable aux acteurs politiques plus jeunes. Que peut-il encore démontrer au crépuscule de sa carrière politique alors que le PDG a pu renaître des cendres dont ils ont été les pyromanes. Et surtout sans lui qui dit être le maître absolu de la politique dans le Woleu-Ntem.

Les cadavres rassemblent toujours du monde autour d’eux. Les adeptes pensent toujours qu’il va ressusciter comme le Christ, d’autres pour lui rendre un dernier hommage, mais la majorité c’est pour manger et boire gratuitement. À un moment, on ira au plus vite pour s’en débarrasser, avant que les émotions ne se transforment en d’égouts. « Les cadavres politiques sont fait pour être enterrés ». Car, ça permet à ceux qui sont vivants de passer à autre chose.

Teale Mve Ondo

Ikoundi Nguema

Journaliste

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