Si le stade de Franceville a enfin retrouvé un semblant de beauté, tout n’a pas été complètement relooké pour autant. C’est du provisoire qui a été fait. L’impression que tout a été consentit pour sauver les meubles et fournir un terrain de jeu propice à la victoire qui était attendue des Panthères du Gabon sur les Antilopes noires d’Angola.
Un adversaire qui s’est effectivement relevé à la mesure des hommes de Patrice Neveu. Surtout que malgré l’abandon des autorités, le stade de Franceville était le moins dégradé de tous. Le travail de remise à neuf du stade de la capitale provinciale du Haut-Ogooué va-t-il donc se poursuivre et aller à son terme? Telle est la question qui taraude les esprits des Francevillois qui craignent que ce soit un coup d’épée dans l’eau. Pour rappel, le stade de Franceville a été préféré à celui d’Angondjé de Libreville plongé dans un état de délabrement qui ne dit pas son nom. Ceci, du fait que la structure de gestion créée pour veiller à l’entretien dudit stade, est aujourd’hui inopérante.
Les employés de ladite structure accuseraient plusieurs mois de salaires impayés, auraient conséquemment décidé de stopper leur travail jusqu’à la régularisation totale de leur situation. Le même sort sera-t-il réservé au stade de Franceville? Osons gager qu’il n’en sera pas ainsi cette fois. Attendu pour cela, que Franck Nguema, le ministre des Sports fasse enfin le travail pour lequel il a été nommé. A savoir, rendre au sport gabonais en général, et le football en particulier, ses lettres de noblesse. Pour la joie et le bonheur de tout un peuple.