Alors que tout le monde croyait que la présidentielle, les législatives et les locales auront lieu le même jour, les nouvelles, encore cachées, qui parviennent à nos oreilles disent que personne ne validerait cela au sommet du pouvoir.
Les élections générales dont on nous abreuve les oreilles seraient un deuxième tour des présidentielles en quelques sortes.
Autrement dit, le Président actuel veut d’abord voir clair pour son propre sort lors de l’élection présidentielle, puis seulement ensuite prendre une décision pour les autres élections.
Si cette stratégie est confirmée, il est à craindre que le pouvoir actuel marche sur la tête car changeant de « bouche » à chaque fois, et creusant un peu plus sa désaffection par le peuple souverain dont il manque cruellement de considération, et qu’il croit toujours manipuler et chosifier par des réalisations cosmétiques, et la distribution des dons , en lieu et place des services publics efficaces.
Outre la violation répétée de la constitution, l’écrasement du pouvoir de l’assemblée nationale, et le manque de considération envers le peuple, les dégâts causés par l’exécutif gabonais, sont si nombreux et profonds qu’aucune alternance démocratique n’est envisageable dans ce pays sans l’intervention directe du peuple. On risque de se retrouver finalement au pays des anarchistes.
Affaire à suivre.
Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, président de SOGEVAL