« Le PDG n’est pas un Parti qui peut développer le Gabon : Voici les raisons » affirme Petit-Lambert Ovono.

Si la forte mobilisation des moyens pour organiser son congrès est un signe de sérieux, on donnera la confession sans problème au parti démocratique gabonais.

Mais là où les doutes commencent à montrer le vrai visage de ce parti, c’est lorsqu’on s’interroge sur la provenance de l’argent pour financer cet événement. On évoque la somme de un milliard de francs CFA provenant des cotisations des militants.

Deux arguments permettent de balayer ces contre-vérités: le premier c’est qu’on révèle le montant astronomique de la dette du PDG auprès de la CNSS; le second est que si le PDG est capable de mobiliser de l’argent pour un simple congrès, pourquoi lui qui est le parti au pouvoir, dont qui gère l’Etat, n’arrive pas à mobiliser les ressources pour construire les routes, les ponts, les écoles, les hôpitaux, les logements…, bref pour construire le Gabon ?

À la deuxième question, il n’y a qu’une réponse.

Les PDGistes ne militent que pour leurs intérêts personnels et non pour le développement du Gabon. La preuve est simple et se reflète dans la guerre aux nominations que se livrent les militants pour être nommés dans les instances du parti.

En effet, au lieu de procéder à une déclinaison des taches et des activités pour rechercher l’atteinte des objectifs d’un programme de gouvernement qui peut développer le Gabon, et choisir seulement ensuite les pilotes capables de mettre en œuvre ces tâches (ces activités), c’est à l’inverse qu’on procède comme au bon vieux temps, dont à la course aux postes. Ceci confirme bien l’argument selon lequel le PDG n’est pas un parti capable de construire le Gabon.

Trop habitués à la course aux intérêts personnels, du bas en haut de l’échelle, c’est à un aggiornamento qu’il faut procéder pour faire renaître le PDG et en faire un parti de pouvoir.

Pour l’instant, ce n’est qu’un gouffre à finances publiques.

Le peuple gabonais qui croupit dans la misère, doit prendre conscience de cela en ne votant pas pour les candidats de ce parti, et renvoyer les PDGISTES à la maison aux prochaines élections groupées.

Toute la vérité est là.

Bon début des travaux.

Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, président de SOGEVAL

Paul Essonne

Journaliste

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