Le Ministre Délégué de l’Education Nationale pour un enseignement de qualité dans les centres d’alphabétisation.

À l’occasion de la Journée internationale de l’alphabétisation ce mardi 8 septembre 2020, le Ministre Délégué de l’Education Nationale, de la Formation Civique, Camélia Ntoutoume rappelle à travers le thème de cette année « Enseignement et apprentissage de l’alphabétisation en période de crise due au Covid-19 et au-delà », l’importance d’investir en éducation et d’agir rapidement pour assurer l’alphabétisation de toutes et tous. 

Cet événement est, comme tous les autres cette année, bouleversé par la situation sanitaire de la pandémie du Covid-19. À plus d’un titre : alors que les inégalités se creusent pendant la crise. Pour Camélia Ntoutoume, Ministre Délégué de l’Education Nationale « tout ça fera l’objet d’une stratégie en collaboration les formateurs. Car certains centres d’alphabétisation sont en très bon état, et il y en a qui nécessitent de pouvoir renforcer en terme de matériel mais nous nous rendons quand même compte que si on mutualise les moyens, si on mutualise la ressource humaine nous pouvons nous en sortir et avoir un apprentissage de meilleure qualité. En venant ici, nous avons voulu toucher du doigt les réalités et les conditions d’apprentissage des apprenants mais aussi mieux comprendre le rôle des formateurs et comment optimiser ce rendement. »

En effet, l’alphabétisation est un levier essentiel de la participation à la vie en société. « Cela nous amène à penser à un nouveau modèle managerial en tenant compte des infrastructures. Parce que chaque apprenant est sur son banc. Donc chacun est face à son destin, et chacun est face à un apprentissage. Il fallait faire un état des lieux pour pouvoir améliorer » explique le Ministre Délégué de l’Education Nationale au personnel du Centre d’Alphabétisation de derrière la prison dans le 1er arrondissement de Libreville.

Et cette Journée internationale de l’alphabétisation centrée sur les formateurs et membres des équipes pédagogiques, il est plus urgent d’insister sur l’importance de leur formation, de leur bonne rémunération et de la qualité de leurs conditions de travail. La crise permettra au moins de tester différentes approches d’apprentissage, en ligne et à distance, qu’il s’agit désormais d’améliorer et de corriger.

Paul Essonne

Journaliste

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