Le ministère de l’Economie et des Finances retrouve des couleurs : Jean Marie Ogandaga en maitre des marionnettistes.

Nommé une première fois en Conseil des ministres le 4 mai 2018 comme ministre de l’Economie et des Finances, Jean Marie Ogandaga a été reconduit à la tête de cette administration le 12 janvier 2019. Ainsi, il a la lourde charge de préparer et d’exécuter la politique économique et financière du gouvernement. Il constitue un pilier incontournable au sein de l’administration.

En effet, le ministre de l’Economie et des Finances Jean Marie Ogandaga est compétent, entre autres, pour : la politique de croissance et de compétitivité de l’économie gabonaise ; la législation fiscale ; la réglementation, l’analyse et le contrôle de la commande publique ; la politique monétaire et financière au niveau national, africain et international ; le soutien aux nouvelles technologies, leur promotion et leur diffusion ; la propriété intellectuelle et la lutte contre la contrefaçon ; le suivi et le soutien des activités touristiques. Il est également compétent pour la prévision financière ainsi que le contrôle économique et financier.

C’est dans cette optique que le ministre Ogandaga a réalisé un certain nombre d’activités indispensables notamment avec le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale le lundi 17 février dernier à la Direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) pour contrôler la mise en œuvre de l’application Sydonia World. Lancé le 13 janvier dernier et géré jusqu’à la fin du contrat d’assistance par les experts de la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement (CNUCED), ce système informatisé permet de rendre plus efficace la gestion des opérations douanières en permettant aux usagers de faire des déclarations et de les suivre, il permet aussi d’améliorer l’efficacité du service public.

Ils se sont rendu dans l’une des salles de formation et d’accueil permettant d’orienter, d’informer et d’assister les opérateurs économiques ; au bureau des inspecteurs des douanes afin de voir comment les déclarations sont traitées ; au centre informatique qui héberge l’ensemble des équipements (serveurs et base de mémoire) et enfin au bureau « NOIP ».

Certains commissionnaires prenant part à la session de formation à l’utilisation de Sydonia World ont, par ailleurs, exprimé leur satisfaction quant à cet outil notamment en ce qui concerne la dématérialisation du processus de dédouanement, et salué la disponibilité des formateurs.

Par contre, lors de la cérémonie de cotation officielle par la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC) de deux opérations de marché dont l’emprunt obligataire émis par le Gabon en 2019 dénommé « EOG 6,25% NET 2019-2024 » le vendredi 21 février à Douala au Cameroun,  le ministre de l’Economie et des Finances, Jean-Marie Ogandaga a indiqué lors de son allocution que : « La mise à la cote de cet emprunt obligataire constitue une étape majeure aussi bien pour la gestion du portefeuille de chaque souscripteur que pour de prochaines opérations financières. Ainsi, la BVMAC dans sa nouvelle configuration, constitue le moyen optimal pour chaque détenteur de nos titres de pouvoir dénouer sa position à tout moment et aux meilleures conditions possibles ». Il s’agit de la toute première cotation officielle de la BVMAC depuis son installation à Douala, consécutivement à la décision des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) d’unifier le marché financier régional.

Rappelons que la fusion entre la BVMAC et la Douala Stock Exchange (DSX) a été actée en 2019 et que le transfert des sièges de la BVMAC et de la Commission de surveillance du marché financier de la CEMAC (COSUMAF) respectivement à Douala et Libreville est effectif.

Le même  jour, vendredi 21 février 2020, la Direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) a publié sur instruction du ministre de l’Economie et des Finances, Jean-Marie Ogandaga, la liste des commissionnaires en douane suspendus d’activité en application des dispositions du Code des douanes.

Depuis cette date, certains commissionnaires ont procédé à la régularisation de leur situation administrative. Il s’agit de : GETRACO, ITRAMA, SOTAMAC, TRANS OBANY, APETRAC, TATA SHIPPING, DELTA TRANSIT, FORMALIS, SOMATRANS, SOGA TRANSIT, KAMILA SARL, TRANSGAB, TLC, UNIVERSAL TRANSIT, SUNSON LOGISTICS, CATRAMAC, TMT, SEPT, TRANSIT 2000, SGTA, SOTRASGAB, GSEZ, MINERAL PORT, GSEZ PORT, SOGATT et TCH GABON.

Aussi, le ministère de l’Economie et des Finances a invité les opérateurs identifiés dans la liste des commissionnaires en douane suspendus d’activité à fournir tous les éléments nécessaires en vue de la régularisation de leur situation administrative.

Toujours dans l’optique de solidarité le ministre de l’Economie et des Finances, Jean- Marie Ogandaga, et le ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats public-privé chargé de l’amélioration de l’environnement des affaires, Carmen Ndaot, ont procédé le 27 février dernier à la visite du site abritant le dispositif du logiciel e-tax à la Direction générale des impôts (DGI).

Cette visite a permis aux autorités ministérielles de constater l’effectivité de ce système qui est le portail fiscal en ligne dédié aux entreprises pour la déclaration et le paiement de leurs impôts. E-tax, qui compte à ce jour 600 adhérents, cadre à la fois avec l’action e- gouvernement du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) sur le plan du développement du secteur du numérique et les réformes engagées par le Gouvernement afin d’améliorer le climat des affaires.

Rappelons que l’adhésion à e-tax est obligatoire pour les entreprises réalisant un chiffre d’affaires compris entre 80 millions et 1,5 milliards de francs CFA.

Force est de constater que le ministre de l’Economie et des Finances, Jean Marie Ogandaga est résolument engagé dans la politique de matérialisation de l’économie qui tient compte du plan de relance de l’économie gabonaise selon les hautes instructions du Président de la République.

Serge Kevin Biyoghe

Rédacteur en Chef, Journaliste-Ecrivain, Sociétaire de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias), membre de la SGDL (Société des Gens De Lettres), membre du SFCC (Syndicat Français de la Critique de Cinéma), membre de l'UDEG (Union Des Écrivains Gabonais).

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