Le Directeur Général de la CNAMGS se croit au-dessus des lois.

Dans un courrier en date du 8 juillet 2020, le collectif des agents de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS) en Contrat à durée déterminée (CDD) interpelle le Président de la République Ali Bongo Ondimba sur leur situation dramatique.

Ce collectif des employés de la CNAMGS ayant en son sein des jeunes Gabonais, des jeunes travailleurs en CDD, rappelle au Président de la République ses engagements de 2016 et lui présente les conséquences avenir de la gestion de cette structure nationale par le nouveau Directeur Général Séverin Anguilet et celui des Affaires financières Henry Ogouamba depuis novembre 2019.

Aussi, le collectif des agents en CDD annonce que depuis novembre 2019 à ce jour, plus de 1000 Gabonais ont vu, soit leur contrat être interrompu, ou, sans être renouvelé. Le pire, c’est que même en cette période de crise sanitaire de Covid-19, le Directeur Général malgré plusieurs alertes s’obstine à ne pas évaluer les agents en CDD ou reconduire leurs contrats afin que ces derniers également jouissent de l’égalité des chances. Il se réserve le droit de mettre au chômage des responsables de familles avec fierté.

Il est vrai qu’actuellement plusieurs Gabonais sont réduits au silence, et d’autres à la mendicité, mais le collectif des employés de la CNAMGS en CDD vient donc signaler qu’il souhaite l’intervention du Président de la République en ce temps de crise sanitaire, parce que ceux qui sont leurs nouveaux dirigeants ont leurs enfants à l’étranger, ils ne soucient pas des conséquences sociales et familiales, et économiques de mettre des milliers de Gabonais au chômage.

Monsieur Séverin Anguilet et Monsieur Henry Ogouamba sont contre la politique sociale du Président de la République et le prouvent en licenciant et en ne renouvelant pas les contrats de plusieurs Gabonais dont leur seul moyen de stabilité sociale est cet emploi au sein de cette institution, bien que le besoin soit présenté à cause du sous-effectif de certains services contre le volume de travail redoutable à réaliser.

Force est de constater, que le collectif ne sait toujours pas à quel niveau se situe leur dossier. Malgré le décès d’un des leurs, suite à sa non-évacuation orchestrée par Monsieur Anguilet, les choses vont de mal en pis.

Gageons que le Président de la République Ali Bongo Ondimba fasse preuve de pragmatisme, afin d’endiguer cette problématique déjà plus qu’alarmiste.

Obone Flore

Journaliste

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