Le débat de Missélé eba’a: Edith Cresson du Gabon a craqué…(6/7)

Décidément, plus rien ne va pour la cheffe du gouvernement. On savait tous qu’elle collectionnait des insuffisances dans l’art oratoire. Mais de là à étaler ses carences en rédaction et en autorité, c’est juste inconcevable et dramatique.

En effet, le monde entier était resté sans voix lorsqu’en deux caricatures réalistes, un député avait réussi à dynamiter sa déclaration de politique générale. Son passage à l’émission  » Face à vous » fut également un échec. Elle n’a été ni convaincante encore moins éloquente.

On comprend mieux le silence qui a régné lorsqu’il s’est agi de défendre la modification de la Constitution et le bilan des 100 premiers jours d’exercice. De cet état de fait, comment fera t-elle en 2023 lorsqu’il sera question de défendre le bilan du septennat ou les 14 ans d’Ali Bongo à  la présidence de la République?

Cet handicap politique constaté n’a même pas encore été digéré, qu’en une seule sortie, le masque dévoilant ses nouvelles insuffisances tombe. Son courrier rendu public est bizarre.

Si la forme est insupportable, du fait d’une syntaxe approximative et d’un style ringard pour un courrier émanant des services d’un premier ministre, le fond est révélateur d’un véritable dysfonctionnement ou d’une méconnaissance de l’administration.

Que vient chercher la référence « au chef du protocole de la présidence de la République dans un courrier du premier ministre si elle-même elle est déjà convaincue par l’efficacité du vaccin anti covid-19 ou du test PCR? Quid des prérogatives du secrétaire général de ladite institution ou du directeur de cabinet du chef de l’État?

De plus, quel est ce type de langage utilisé par un premier ministre dans une note officielle?: « Le bon exemple commençant par le haut… ». Comment peut-on s’adresser à des personnalités avec autant de légèreté? Visiblement, le premier ministre n’en peut plus. Ce courrier révèle l’état d’esprit du sommet. Edith Cresson du Gabon a craqué.

Nous insistons sur le fait qu’il faut donner le « tam-tam  » au batteur. Savoir applaudir ou gesticuler sur les podiums peut aider à être nommé mais pas à gérer un gouvernement. En toute objectivité, on voit bien que l’actuelle cheffe du gouvernement n’est pas à sa place. Sans verbe convaincant et sans plume remarquable, comment fera t-elle pour vendre le candidat du PDG dans moins de deux ans?

C’est dit…

Paul Essonne

Journaliste

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