La transparence d’action climatique au centre

Le ministère de l’Environnement, en collaboration avec le Hub régional de la CEEAC pour la transparence de l’action climatique, organise un atelier national à l’hôtel Palmeiras Suite pour former les parties prenantes angolaises sur la transparence de l’action climatique et consolider un plan d’action national à court et moyen terme pour améliorer la transparence dans ce domaine.

Cet atelier fait suite aux recommandations de l’atelier de formation technique pour les acteurs régionaux et le Comité de pilotage du premier Hub qui s’est tenu en décembre 2022 à Douala, au Cameroun. Immédiatement après le lancement de ces activités, le Hub a commencé à identifier les lacunes dans la région qui limitent le développement de cadres de transparence pour l’action climatique.

Tous les États membres de la CEEAC ont signé la CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) et son Accord de Paris. Chacun de ces États s’est engagé à mettre en œuvre les obligations qui lui incombent en vertu de ces engagements internationaux. Malgré cette détermination, la sous-région continue de lutter pour relever le défi d’une action climatique transparente.

Le besoin de transparence dans l’action climatique est une obligation des Parties à l’Accord de Paris, conformément à l’article 13 de l’Accord de Paris. La transparence dans l’action climatique est la base de la confiance entre les Parties à l’Accord de Paris.

 L’atelier en Angola est le huitième du genre en Afrique centrale. Le coordinateur du Centre régional pour la transparence de l’action climatique, Gervais Ludovic Itsoua Madzous, a déclaré : « L’analyse des lacunes existantes en matière de transparence de l’action climatique dans la sous-région révèle certaines faiblesses qui limitent le développement de cadres de transparence durables dans les États membres de la CEEAC.

 Pendant 3 jours (01-03 août), les participants exploreront le cadre de transparence de l’action climatique (MRV existant de la CCNUCC et le cadre de transparence amélioré de l’Accord de Paris) ; échangeront des points de vue sur les résultats de l’évaluation des lacunes/besoins de transparence au Rwanda ; développeront un plan de travail national à court et moyen terme pour améliorer la transparence ; discuteront des projets de transparence de l’action climatique actuels, passés et futurs du pays ; et enfin développeront et adopteront un programme de travail conjoint au niveau national sur la base des ressources disponibles.

Paul Essonne

Journaliste

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