« La société gabonaise insidieusement déstructurée depuis 2009 » affirme Geoffroy FOUMBOULA LIBEKA MAKOSSO.

Je me lève chaque matin de plus en plus inquiet quand je pense à quoi pourrait ressembler le Gabon de demain partant de la jeunesse d’aujourd’hui et des modèles que l’enfance gabonaise se battit en regardant la jeunesse actuelle et de ce que ce que la jeunesse se battit comme modèle en regardant les adultes d’aujourd’hui.

L’enfance d’aujourd’hui a pour modèle jeune, ceux faisant la promotion de l’alcool, du sexe, de l’injure, etc… facile de devenir une star quand tu emplois des expressions en dessous de la ceinture, la jeunesse gabonaise en raffole au regard du nombre de partage dans les groupes WhatsApp, page Facebook populaires, etc… de vidéo portant sur l’immoralité, l’alcool et le sexe. Même la jeunesse dite instruite, pour ne pas paraître hors tendance s’y prête à cœur joie: La bêtise est désormais certifiée ISO 9001 et 14.001.

Tout cela est encouragé par les gouvernants qui dans leur dessein malicieux visant à pervertir et divertir la jeunesse et l’enfance pour mieux la contrôler, laisse cela prospérer.

J’ai dernièrement vu la toile s’enflammer, demander à crucifier le jeune Prophète Emmanuel NDZOMA pour un prétendu miracle qui dans le fond n’impacte en rien le quotidien du gabonais. Mais la même toile partage à cœur joie des vidéos reprenant des expressions comme « ton CULS LÀ, JE PRENDS MON MBAKI » ou des vidéos des « stars » quasi dénudées. Pour cette jeunesse gabonaise, un pseudo miracle causerait plus de tort que des expressions et images dénigrant la société gabonaise et pervertissant la jeunesse.

Une jeunesse et une enfance qui te diront par exemple que « Lord Ekomie NDONG ne chante rien face aux « stars » criant VOS CULS LÀ, où celles montrant fesses, etc… ».

Avant 2009, la plus part des concerts et spectacles étaient organisées par des producteurs indépendants, expressions même de l’effort. Depuis 2009, ce sont les politiques avec l’argent du contribuable qui les organisent, tuant les producteurs indépendants et chosifiant les artistes devenues de plus en paresseux car conscient que même en chantant « LA MERDE », ils auront un cachet tant qu’ils demeurent dans les bons offices des gouvernants. Paresse, facilité et réseaux étant devenues le triangle de l’émergence.

Pendant que la jeunesse gabonaise et son enfance se plaisent dans la perversion et la distraction estimant même à 40 ans et plus être toujours jeunes, donc pas prêtes à s’occuper du devenir du Gabon (missions dévolues selon elles à nos pères et mères de 60 ans et plus) la jeunesse ouest-africaine par exemple tant au Gabon que chez elle travaille chaque jour à prendre le contrôle de l’économie et des Institutions. Quand tu tiens ce discours, les mêmes de ta génération au Gabon te trouvent prétentieux à la limite pédant. Mais comment se réjouir quand en partant de notre jeunesse et de l’enfance actuelle imaginer à quoi ressemblerait ton pays demain?

Tout cela me ramène au débat que j’ai eu vendredi avec mon Papa Edmond OKEMVELE sur: « c’est la loi qui fait l’Homme et non l’Homme qui fait la loi ». Les autres pays, singulièrement ceux de l’Afrique de l’ouest ont mis en place des lois pour bâtir la qualité de citoyens qu’ils sont aujourd’hui, au Gabon, je puis le dire avec assurance, depuis 2009, ce système à œuvrer à déplacer toutes les bornes laissées par les pères fondateurs de la Nation pour faire de la population de notre pays. Conséquences :

  1. Une jeunesse, enfance plus distraite et inconsciente ;
  2. Une jeunesse et enfance se sentant la moins concernée et la moins impliquée sur les questions en rapport avec le développement du pays ;
  3. Une jeunesse et une enfance revendiquant plus de libertinage où le vice, l’homosexualité, l’immoralité, etc… doivent s’ériger en norme pour s’affirmer dans la société ;
  4. Une jeunesse et une enfance réduite à être la moins travailleuse (en décourageant toutes les initiatives indépendantes et non politiquement soutenues) en créant le sentiment qu’elle doit revendiquer le fait d’être la plus assistée;
  5. Une jeunesse et une enfance élevées dans des principes d’égoïsme, en cultivant l’esprit individualiste que collective avec des expressions telles que « il faut protéger ton bout de pain, c’est pas toi qui va changer les choses, etc… ».

Autant de raisons qui me poussent chaque matin à me battre davantage, notre société est réellement en danger, mais est-ce qu’on s’en rend réellement compte?

Geoffroy FOUMBOULA LIBEKA MAKOSSO

Paul Essonne

Journaliste

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