Ce jeudi 03 juin 2021, les fonctionnaires retraités et les diplômés de grandes écoles aux portes de la fonction publique soutenus par la Machette syndicale des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV) ont une fois de plus assiégé les abords de la primature et de l’Assemblée nationale. Pendant que Boukoubi venait discuter avec les syndicalistes, le Premier Ministre était dans son salon feutré du 2 décembre.
Le président de l’assemblée nationale, Faustin Boukoubi est- il capable de dénouer et régler définitivement les problèmes soulevés par les syndicalistes ? Après avoir été chassés à la primature, les syndicalistes du MSTGV, se sont tournés vers l’Assemblée Nationale pour tenter de trouver des solutions à leurs préoccupations. Car, depuis quelques mois, les seules questions qui semblent préoccuper le Premier Ministre sont les questions liées au Covid-19. Même que les grèves et les retards dans le démarrage des travaux du Plan d’accélération de la Transformation n’ont toujours pas trouvé de solutions.
Les diplômés des grandes écoles étatiques en attente d’intégration et les retraités militaires et civils ne savent toujours pas à quel saint se vouer pour régler leurs différentes situations administratives. Les sortants écoles, malgré les dépôts des dossiers dans les établissements, ces derniers n’ont toujours pas reçu un écho favorable. C’est notamment le cas de la 29e promotion de l’EPCA, dont les dossiers, malgré le mot d’ordre des plus autorités d’accélérer le processus de régularisation des situations desdits stagiaires, Madeleine Berre et son directeur de l’EPCA, jouent à la montre. Aucun dossier n’est encore traité par les services du ministre de la fonction publique. Idem, pour les retraités civils et militaires.
En bon chef et en homme d’Etat, respectueux de ses compatriotes le président de l’Assemblée nationale Faustin Boukoubi a tenu à rassurer les grévistes en attente de l’arrimage et la valorisation de la pension retraite, l’attribution des postes budgétaires et Matricules solde, sa volonté à transmettre leurs doléances.
Un comportement d’homme d’Etat, bien loin de celui du premier ministre qui refuse de discuter avec les syndicalistes. Qu’à cela ne tienne, les syndicalistes de la MSTGV attendent la régulation de toutes les situations administratives.