Lors du conseil des ministres du premier gouvernement d’ACBBN, le chef de l’Etat a fixé la mission du nouveau gouvernement.
Il est question de la finalisation des actions publiques en cours et des nouvelles initiatives non précisées.
Le nouveau gouvernement comprend t’il ce langage?
Le doute est permis.
Éclairage.
Le résultat attendu par Ali Bongo du travail de ce gouvernement est la finalisation des actions publiques en cours et des nouvelles initiatives pourquoi?
C’est en vue d’atteindre un objectif politique qui est celui de convaincre les gabonais qu’il travaille pour leur bien être.
Ici, c’est un vrai langage politique que tout le monde ne pige pas.
Ali Bongo est préoccupé par son image, on dirait par sa campagne et par sa seule réélection.
Pas un mot sur la satisfaction des gabonais.
Le chef de l’Etat a dévoilé quelques indicateurs qui lui serviront pour suivre le travail du gouvernement. Il s’agit de la présence effective au travail, de la diligence, du pragmatisme et de l’interaction lors de la mise en œuvre des projets.
Un véritable critère technique d’évaluation, à savoir celui de l’efficacité qui décrit la réalisation des objectifs a été enfin brandi par le PR pour évaluer la performance du gouvernement. Il concerne la comparaison entre les objectifs fixés au départ et les résultats atteints.
Après la planification stratégique qui est de la responsabilité du chef de l’État, reste à ACBBN de procéder à la planification tactique et opérationnelle à son équipe, l’intérêt étant de réussir la mise en œuvre par la mesure des écarts entre les objectifs de départ et d’arrivée et de pouvoir les analyser.
ACBBN le peut-il en six mois?
Comme quoi, pour l’instant, le peuple est loin d’être la préoccupation du pouvoir. C’est encore entre eux-mêmes que ça se joue.
Croisons les doigts, demain ce sera un autre jour.
Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, président de SOGEVAL