CEEAC : Poursuite des travaux du segment des Experts attitrés.

Démarrés hier à Kinshasa, les travaux du segment des Experts attitrés du Comité Technique Spécialisé de la Défense, la Sureté et la Sécurité (CTSDSS) de la CEEAC élargi aux secteurs maritime et connexes à savoir marine marchande, mines, pêche, économie, plan, finances, environnement et transport se déroulent sans ambages.

Dès la reprise des assises ce matin, les participants ont examiné et amendé le projet de stratégie de développement de l’économie bleue durable de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) présenté par le Secrétaire Exécutif a.i de la programmation de la COREP (Commission Régionale de pêche), Emmanuel Sabuni Kasereka.

Au cours de son intervention sur ce point de l’ordre du jour, le Président de la Commission de la CEEAC Gilberto Da Piedade Verissimo a salué la volonté des Experts attitrés de vouloir doter la Communauté d’une stratégie de développement de l’économie bleue durable, toute chose qui confirme la détermination de la Commission d’aller de l’avant.

De même, un point d’information a été fait par le chef de service observation et banque des données au Département Affaires politiques, Paix et Sécurité Bonheur Djarabé sur le Programme d’Appui à la Stratégie de Sûreté et de Sécurité Maritimes en Afrique centrale (PASSMAR).

Le PASSMAR, a-t-il expliqué, est un programme instauré dans le cadre de la stratégie de l’Union européenne pour le golfe de Guinée, afin de renforcer la sûreté et la sécurité maritimes en Afrique centrale. Sa mise en œuvre opérationnelle vise à améliorer la gouvernance maritime, maîtriser les espaces maritimes, adapter les cadres juridiques nationaux aux standards, renforcer l’application des lois dans les pays membres, coordonner l’implication accrue de la société civile et du secteur privé dans le processus de politique maritime intégré. Ce programme repose donc sur la dynamique interne des Etats par des efforts conjugués au bénéfice de la sous-région.

De manière concrète, la mise en œuvre opérationnelle du Programme permettra de : Renforcer la gouvernance maritime et la maîtrise des espaces maritimes ; Adapter les cadres juridiques nationaux/régionaux aux standards internationaux ; Renforcer l’application des lois dans les Etats membres et ; Faciliter et de coordonner l’implication accrue de la Société civile et du secteur privé dans le processus de politique maritime intégrée.

Le démarrage des activités du PASSMAR est intervenu en septembre 2021, alors que la Convention de financement entre l’Union européenne et la CEEAC a été signée depuis le mois d’avril 2018.

Obone Flore

Journaliste

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