La Journée mondiale de l’alimentation est célébrée chaque année le 16 octobre. Elle est l’occasion, pour le Gabon, de s’engager dans l’ensemble des enjeux liés à la sécurité alimentaire.
Manger, cet acte qui pourrait sembler anodin et banal, constitue pourtant une pratique alimentaire et culturelle qui joue le rôle de marqueurs identitaires et occupent une place centrale dans les processus de différenciation sociale. Car, si l’alimentation a une fonction biologique, son organisation est un fait social essentiel.
Par ailleurs, la nutrition joue un rôle important pour éviter la prise de poids. Privilégiez les aliments complets tels que les fruits, les légumes, les noix, les graines, les protéines maigres, les graisses saines et les glucides complexes. Des en-cas qui donnent à votre corps l’énergie et les nutriments dont il a besoin. Rappelons que le modèle alimentaire gabonais est un bien collectif qu’il convient de préserver et de transmettre aux générations futures. En évitant que la seule logique du prix l’emporte et entraîne une baisse de la qualité.
Aussi, cette Journée mondiale de l’alimentation nous rappelle que la situation de la faim dans le monde est particulièrement préoccupante. Elle progresse à tel point que plus 900 millions de personnes sont touchées par la faim dont près 60 millions d’enfants souffrent de malnutrition aiguë.
Gageons que le gouvernement gabonais lance une nouvelle politique nationale de l’alimentation, dans l’optique de favoriser l’approvisionnement local et de qualité en restauration.