La femme a souvent été stigmatisée et mise à l’écart. D’où certaines personnes s’attèlent à définir son rôle dans la société où l’hégémonie masculine est très présente voir écrasante qui se traduit par la misogynie. Ce sont ici les paroles rapportées d’un pasteur dans un extrait vidéo :
« Frères ! Que la civilisation ne vous trompe pas, la place de la femme c’est à la cuisine. Fâchez-vous comme vous voulez, je m’en fous. Saint Branham déclare : « la place de la femme c’est à la cuisine ». Sœur tu peux avoir des diplômes c’est bien. Mais en fait ce sont les galères de ce pays qui t’amènent à travailler dans les normes des choses. Avec tes diplômes, ta place est à la cuisine. Avec ton doctorat, ta place est à la cuisine. Et à chaque fois que la femme n’est pas à la cuisine, il y a désordre. »
De cet extrait, il en ressort que les femmes doivent d’abord se préoccuper du foyer, d’une maison. Cela apparaît comme l’élément essentiel et fondamental dont doit se pencher une femme, et le reste s’ensuit. Après vient son implication économique, sociale, culturelle, politique et religieuse.
Le fait pour une femme d’être éduquée de par ses études n’exclut pas la nécessité de sa présence dans un foyer ou le fonctionnement d’un ménage. Elle en est la pièce maîtresse, l’instrument clé. L’émancipation qui est une excellente chose pour les femmes ne doit pas effacer la place de la femme et son rôle dans un ménage. D’où la référence au mot « cuisine » car parfois les femmes instruites et indépendantes font preuves de négligence de la vie au foyer.
Ainsi l’émancipation de la femme passe par sa vie de famille et l’entretien de sa maison. Malgré la misogynie ambiante qui occulte l’instruction de la femme en prônant seulement l’angle de la « cuisine », la femme a le devoir d’être dans un ménage en mêlant instruction et émancipation.
