La question mérite d’être posée, au regard du montant décaissé par l’Etat pour la réalisation desdits travaux. 600 millions de francs CFA, c’est le montant reçu par Alain Ba Oumar, pour les travaux liés à la connexion internet des établissements du pays.
Suite à des enquêtes diligentées dans le cadre de la task force, le président de la Confédération Patronale Gabonaise (CPG) Alain Ba Oumar, a été condamné, le mardi 7 décembre dernier à un an de prison avec sursis assortie d’une amende 1 million de francs CFA par la Cour d’appel de Libreville.
Pour une affaire de malversation de faux et usage de faux, il serait difficile d’affirmer sans risque de se tromper que, le président de la CPG a pu obtenir autant d’argent pour des travaux non réalisés sans l’aide de quelques fonctionnaires véreux.
Les audits de la taskforce sur la dette intérieure qui font les choux gras de la presse depuis quelques mois, devraient également faire ressortir ou publier la liste des fonctionnaires véreux et les traduire devant les tribunaux.
Une chose est sûre, Alain Ba Oumar et ses complices sont dans de sales draps. Il serait judicieux que l’Etat pense aussi, à dénoncer les complices des responsables desdites entreprises, à l’origine du retard accusé par le pays dans la réalisation de certains projets de développement.