Journées internationales de la Diversité Biologique et de l’Environnement.

Promouvoir la biodiversité en tant que catalyseur de la transformation des systèmes alimentaires et de l’amélioration de la santé humaine.

Le Bureau Sous-régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture pour l’Afrique centrale basé au Gabon, a célébré le mardi 04 juin en présence de plusieurs élèves de classe de 2nd (lycée) et de 3ème et 4ème (sections du primaire), les journées internationales de Diversité Biologique et de l’Environnement.

Dans le cadre de ces célébrations, la FAO organise à son siège un évènement de sensibilisation pour mettre en avant l’importance de la biodiversité pour atteindre l’objectif de la Faim Zéro d’ici 2030 et comment ses actions menées au Gabon en partenariat avec les institutions nationales contribuent à préserver cette biodiversité.

En février 2019, la FAO a publié le tout premier rapport mondial sur l’état de la biodiversité qui sous-tend nos systèmes alimentaires. Ce rapport présente des preuves tangibles et inquiétantes que la biodiversité qui sous-tend nos systèmes alimentaires est en train de disparaître, menaçant gravement l’avenir de notre alimentation, de nos moyens de subsistance, de notre santé et de notre environnement.

Pour souligner l’importance de la biodiversité pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le thème choisi pour la Journée internationale de la Diversité Biologique célébrée le 22 mai de chaque année est « Notre biodiversité, notre nourriture, notre santé ». Au Gabon, cette relation entre environnement et santé, et notamment entre préservation de la biodiversité et sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations est particulièrement étroite en zone rurale où les populations pratiquent la chasse de la faune sauvage, la collecte de produits forestiers non ligneux et la pêche en eau douce.

Dans le monde, la perte de biodiversité agricole pose un risque direct pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Au cours des 100 dernières années, plus de 90% des variétés de cultures ont disparu des champs des agriculteurs.

La moitié des races de nombreux animaux domestiques a été perdue et les 17 principaux lieux de pêche du monde sont maintenant pêchés au-dessus ou au-delà de leurs limites durables. Des systèmes de production alimentaire variés au niveau local sont menacés, notamment des connaissances autochtones, traditionnelles et locales connexes.

Obone Flore

Journaliste

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