Le Cercle des patrons de la presse privée en ligne (CPPPL) a organisé le samedi dernier au bâtiment e-Gabon, une journée de réflexion, avec pour thématiques, la conformité des médias en ligne, l’éthique et la déontologie et la viabilité des medias en ligne. En présence des membres du CPPPL et des représentants du ministère de la communication.
En effet, les nouvelles technologies ne font pas disparaitre les anciennes, toutes les technologies sont porteuses d’innovation. Elles apportent des possibilités de développement, avec l’avènement d’internet, la vocation du journalisme n’a pas changé. Sa vocation est d’ouvrir des espaces un peu plus importantes de parole. La vocation du journalisme demeure ce qu’elle était, la consécration de la séparation de l’Etat et de la société civile. Dans un tel contexte doit-on respecter l’éthique et la déontologie ?
Pour le professeur Anaclet Ndong Ngoua « sur internet et réseaux sociaux il y a du bon et du mauvais, à partir du moment où chacun peut dire ce qu’il veut, en d’autres termes, le journaliste doit respecter l’éthique et la déontologie pour mettre un terme aux fausses, nouvelles tendancieuses, être rigoureux dans la collectes, vérifier les sources d’information », dit-il. Avant de préciser que, « sans la confrontation des sources, il n’y a pas de journalisme » a dit le professeur Anaclet Ndong Ngoua.
Ainsi, la rigueur dans la collecte devrait guider le journaliste. Il ne devrait pas avoir honte de se rapprocher des spécialistes. A l’heure d’internet, les journalistes doivent se battre en permanence pour avoir un minimum de liberté intellectuelle pour ne pas être des propagandistes. Les médias en ligne doivent se distinguer des réseaux sociaux, en mettant une rigueur dans le traitement de l’information.