Jean Robert Menie lance un appel au Chef de l’état, à la suppression des mobilisations honteuses des populations lors des déplacements officiels du président de la république, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA.

Le mercredi 5 mai 2024, au siège du syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTTEG) , à ses côtés son assistant, le secrétaire Général de SYLTTEG,  le président de syltteg Jean Robert Menie a tenu à exprimer son désarroi sur ce énième  déploiement massif des populations  du lundi 2 juin dernier lors du retour de Paris du chef d’état gabonais et le *Kounabélisme* protocolaire mise en place par l’ancien système déchu mais qui se poursuit en cette période de la transition.

Bon nombre de citoyens l’ont dit tout bas mais le président de SYLTTEG et membre de la société civile le crie tout haut. Dans sa déclaration , il loue les mesures prises par Bassirou Diamaye Faye , le président Sénégalais actuel, qui a eu à modifier le protocole d’arrivée et de départ du chef de l’État lors de ses déplacements internationaux. Au Gabon cette mesure devrait également s’appliquer du fait que cette mobilisation massive des populations majoritairement jeunes entraîne une paralysie partielle de l’administration, un congestionnement inutile de certains artères ,ralentissant les activités économiques et la quiétude des populations dans leurs déplacements quotidiens. Le renforcement du culte de la personnalité, une débauche des moyens financiers  par l’organisation de déplacement de masse des populations, cinq milles (5000) francs CFA par personne lors de l’ arrivée  du chef de l’État le lundi dernier . La moutonnisation des populations, l’exaltation du clientélisme politique »  déclare le président du SYLTTEG. Jean Robert Menie  ajoute que ces mobilisations « courent des risques de dérives autoritaires et dictatoriales nées d’un président devenu président- dieu ». Et craint que cette forme de popularité nourrie par certaines personnalités politiques crée une sorte d’allégeance chez les populations.

Aussi rappelle t-il  au chef de l’État l’un de ces nombreux rôles, en l’occurrence celui de mettre le pays au travail en le réformant en profondeur. Ces propositions  à l’endroit du président de la transition sont louables : « mettre au point un décret supprimant toute forme de mobilisation lors de vos déplacements officiels, réduire le protocole à la stricte présence de quelques officiels ainsi que la sécurité. L’Afrique d’aujourd’hui a besoin d’un pouvoir démystifié et démythifié au service non d’un homme mais au service de la nation gabonaise ajoute t-il.

 Pour jean robert « la popularité du président de la transition n’émane pas des 5000 francs donner ici et là aux populations mais des actions que vous mènerez. Telle est la vision d’une nouvelle Afrique que vous devez incarner ».

 Force aux populations dignes de voir réussir cette transition tant attendu mais dont les inquiétudes sont multiples et variées. Ne dit-on pas « à beau chasser le naturel il revient au galop » ?

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