Les vieilles habitudes ont la peau dur, mais nous devons les combattre pour le Nouveau Gabon, par Kennedy Ondo Mba

Le Journaliste sportif et très engagé sur les questions politiques où il n’hésite pas à donner son point de vue sur les sujets cruciaux du pays, Kennedy ONDO MBA, dans cette tribune libre, dénonce les pratiques de l’ère Ali Bongo qui sont malheureusement recyclées par le Comité de transition et de la restitution des institutions (CTRI) par l’autrichement de certains haut cadre de l’administration. Le dernier acte en date, le retour du chef de l’Etat à Libreville après un séjour en France où des centaines de jeunes ont été rassemblés à la sortie de l’aéroport Léon-Mba pour ovationner le président de la Transition.

Les mêmes pratiques avilissantes que nous avons dénoncées avec le régime déchu, despotique d’ Ali Bongo Ondimba, sont malheureusement en train d’être reproduites et recyclées par le CTRI par le biais des hauts cadres de l’administration nommés sous l’ère des militaires au commande du Gabon depuis le 30 août 2023 par le canal d’un coup d’Etat, salvateur.

Pour revenir sur le sujet de cette tribune, je parle notamment de la mal gouvernance, le népotisme, les détournements de fonds publics et l’enrichissement illicite. Ces maux qui ont conduit le Gabon dans l’abîme, existent bel et bien encore dans ce pays. Ils ont la peau DURE. C’est pourquoi nous devons les combattre avec la
dernière énergie, car ces pratiques sont les ennemies du PROGRÈS.

Malheureusement, ce que je dénonce ici, donne finalement raison à Alain-Claude Bilie-By-Nze. C’est la triste vérité. En effet, ce grand frère que j’admire par son sens du travail affiché dans les départements ministériels qu’il à géré, il a eu le mérite de laisser une marque. Malheureusement, il a, cautionné la destruction de notre pays.

En effet, son rôle et ses déclarations lors de la présidentielle d’août 2016 remportée haut la main par Jean Ping, sont gravés dans la conscience collective du peuple du Gabon SOUVERAIN. ( Je reviendrai sur ce point prochainement). Le nouveau Gabon dont nous aspirons TOUS, un pays qui doit naître de nouveau, et
qui doit éviter de recycler les vieilles méthodes de l’ancien régime déposé par le CTRI.

En ramenant le système d’associations autour du chef de l’Etat, il est clair que cela ne sert pas les intérêts politiques du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema dont nous connaissons les ambitions dans le cadre de la modernisation de notre pays.

Chers compatriotes, construisons notre pays, pour la félicité et la restauration de nos mentalités. Optons pour la RUPTURE.

Enfin, le président de la Transition, n’a pas besoin des associations pour faire du Gabon un pays digne d’envie. Aux nostalgiques du régime Bongo-PDG, qui ont relancé les mouvements des associations à forte connotation politique, on sait comment vous faites vos mobilisations. Ils sont réalisées à coût de millions de FCFA. Un argent issu des caisse du contribuable gabonais.

Au lieu de vouloir plaire au chef de l’État en dépensant l’argent du pays pour des futilités, il est mieux d’orienter cet argent, pour les projets structurants. Dont, les routes, les écoles, hôpitaux, construction des bâtiments administratifs et payement de la dette intérieure du pays.
Voilà à quoi doit servir cet argent pour l’intérêt général.

Kennedy ONDO MBA,
Je suis fièrement Gabonais de Bitam
Je n’ai qu’un seul pays.
Donc, je n’ai pas de nation de rechange.

Paul Essonne

Journaliste

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