Jean Felix Mezui, le directeur du CNEDDT et sa bande aurait détourné plus de 4 milliards de FCFA : qu’attend la DGR pour déférer cette affaire devant le Procureur de la République ?

Il ne fait plus l’ombre d’aucun doute qu’il y a bien eu des détournements dans la production des cartes grises au ministère des transports. Les investigations et les auditions faites par les fins limiers de la Direction générale des recherches de la gendarmerie nationale (DGR) auraient clairement mis au grand jour les malversations et les fraudes  organisées par les responsable du Centre national d’édition et de délivrance des documents des transports (CNEDDT) depuis la prise de fonction de Jean Felix Mezui et ses acolyte Steeve Bingagoye, Romuald Assoumou, Arthur Biyogho, Catherine Ndong.

Tout ce beau monde a été auditionné pendant des jours et de nombreux documents ont été mis à la disposition des enquêteurs qui ont consigné chaque acte posé par les intéressés. Les traces des altérations des numéros de châssis de chaque véhicules qui ont été opérées par chacun de ces mis en cause ont été retrouvées et consigné dans le rapport d’enquête. Mieux, des preuves de toutes les malversations auxquelles se sont livrées Jean-Felix Mezui et sa bande sont bien visibles. On parle de la bagatelle somme d’environ 4 milliards de nos francs que les responsables du CNEDDT auraient détournés pour financer leur train de vie luxueux. D’ailleurs, les informations issues des investigations et de certaines langues qui commencent à se délier aux CNEDDT disent que Jean Felix Mezui serait désormais assis sur un important patrimoine immobilier et automobile qu’il ferait louer.

Alors qu’est-ce qui justifie que depuis le 20 Avril dernier, le Procureur de la république n’ai toujours pas reçu les mis en cause au parquet ? Pourquoi après avoir compilé toutes les auditions et les preuves accumulées, le directeur général de la DGR, le Colonel Norbert Madjoupa ne défère toujours pas sa procédure ? Qu’est-ce qui explique ce retard dans une procédure déjà bouclée ?

Selon, certaines sources d’informations, il se trouverait que le Colonel Norbert Madjoupa subirait des pressions pour que ce dossier ne parvienne pas sur le bureau du procureur de la république. Il convient de ce fait, de se poser la question de savoir, pourquoi le procureur de la république lui-même ne demande pas au Colonel Norbert Madjoupa de lui remonter en urgence ce dossier. Comment peut-on imaginer qu’une affaire qui a fait tant de bruit puisse être étouffée par des mains noir tapis dans les arcanes du pouvoir. Comment peut-on imaginer qu’une enquête voulue par le Coordonnateur général des affaires présidentielles Nourredin Bongo Ondimba puisse être étouffée avec autant de facilité.

Paul Essonne

Journaliste

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