Jean Claude Baloche Ondimba, joue avec le cerveau de Rose Ossouka Raponda.

SOCOBA EDTPL, société spécialisée dans la construction et l’entretien des routes traîne le pas, parce que sachant qu’elle n’a pas de compte à rendre à une Ossouka Raponda, encore moins à un Ali Bongo Ondimba en ce qui concerne les route à Libreville et dans l’arrière pays.

Acteur majeur du retard dans l’évolution des routes au Gabon depuis 1964, SOCOBA EDTPL a toujours accusé un grand retard dans la livraison des marchés au Gabon et à chaque fois qu’on le lui rappelait Jean Claude Baloche Ondimba allait s’en référé au défunt Omar Bongo Ondimba et l’affaire était réglé, raconte un ancien ministre des travaux publics.

Un  haut fonctionnaire se rappelle encore d’un chantier que SOCOBA avait perdu à cause du non-respect de la pose du bitume sur un tronçon en Guinée Equatoriale. « L’épaisseur de 15 à 20 cm n’ayant pas été respecté au moment du contrôle, grande a été la fureur de la première autorité de ce pays de constater que SOCOBA de Baloche Ondimba, voulait mettre le même foutoir qu’au Gabon dans ce pays où l’on ne s’amuse pas avec les chantiers, il a fallu une fois de plus encore l’intervention du défunt Omar Bongo Ondimba » relate ce dernier.

Comment Jean Claude Baloche Ondimba s’est retrouvé une fois de plus avec les marchés de l’Etat gabonais ? Certainement qu’il y a eu des pots de vin pour que celui qui est à l’origine des retards des routes au Gabon se retrouve encore avec des marchés de réfection des voies. Si Ossouka Raponda ne voit rien et qu’elle a du mal à dire au Président de la République le désordre que Baloche Ondimba occasionne, eh bien qu’elle démissionne une bonne fois pour toute. SOCOBA de Jean Claude Baloche, bien que beau-frère du Président de la République n’est pas la seule entreprise spécialisée dans le bâtiment et travaux publics au Gabon. Et si tout le monde mettait son beau-frère pour l’exécution des travaux qui par la suite se solde par un échec, Ali Bongo Ondimba aurait des insomnies tous les jours. Si tel est que le désordre vient du palais que ce désordre cesse. Force est de constater que le ministre de la promotion, de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption Francis Nkéa prêche dans le désert.

Paul Essonne

Journaliste

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