C’est à demi-mot une bonne nouvelle, lorsqu’on connait les travers du système éducatif gabonais. Celui-ci a perdu en crédibilité.
En effet, le Ministre de l’Education nationale avait fixé la date de la rentrée des classes au 02 septembre 2021 dans les écoles primaires et secondaires publiques sur toute l’étendue du territoire national, conformément au calendrier scolaire 2021-2022. Cette rentrée scolaire coïncide également à l’inauguration de certains établissements publics notamment à Bizango pk 13, Mindoumbé, Alenakiri, Akournam et Igoumié.
Il n’y a pas de quoi se pavaner lorsqu’on sait que la plupart des nouveaux bâtiments sortis de terre, sont l’œuvre de dons et des personnes des pays amis tels que le Japon et la Corée. Qu’à cela ne tienne, nous ne pouvons nier l’acte salutaire que le gouvernement gabonais vient d’accomplir. Et, une telle initiative est donc une première depuis l’arrivée au pouvoir d’ALI BONGO à la présidence gabonaise.
Aussi, la question qui prévaut est de savoir si la construction des nouveaux établissements est la solution au marasme ambiant des anciennes écoles ? Car, parmi les difficultés on dénote le manque d’enseignants qualifiés, le non-payement des salaires de ces derniers, on note également le manque d’implication de la tutelle face au mouvement de grève.
Par ailleurs, dans certains cas par exemple, les établissements privés s’offrent les services des enseignants du public. Il ne serait pas exagéré d’affirmer que ces établissements privés favorisent la fuite des cerveaux du ministère de l’éducation nationale et de la fonction publique. Ce qui affecte bien entendu le programme du calendrier pédagogique. On peut compter sur les doigts de la main, les enfants qui arrivent à terme de leur programme. Il y a d’autres problèmes liés aux loisirs, à la sécurité notamment à la violence juvénile.
Ouvrir des écoles c’est bien, mais prévoir un système d’accompagnement et de suivi c’est mieux. Là réside la réussite d’un système éducatif de qualité.