La valorisation de la culture et du patrimoine comme levier de développement en Afrique exige une mobilisation des communautés qui y sont attachées.
En effet, l’Afrique est un continent majeur sur le plan culturel qui permet aux populations de resserrer leurs liens, d’accroître leur résilience, de renforcer leur capacité de protéger l’héritage du passé et de le transmettre aux générations futures. Le patrimoine africain a ses propres spécificités qui le distinguent de celui des autres continents, disant qu’” en Afrique l’interaction entre l’Homme et la Nature est particulière et très forte”. Ainsi, les chefs d’État africains se sont engagés à promouvoir les arts, la culture, et le patrimoine africain, avec la formulation d’orientations stratégiques. Ces derniers ont également pris l’engagement de renforcer des échanges intercommunautaires et interculturels sur le continent. Car, l’Afrique a une diversité des biens culturels, dynamiques et immenses.
Par ailleurs, l’Afrique a une influence sur les diverses cultures du monde, notamment dans les domaines de l’art, de la musique, des langues, des sciences. Cependant, pour que le patrimoine africain puisse jouer ce rôle, les chefs d’Etat du continent doivent assurer sa protection. Aujourd’hui, ce ne sont pas moins 89 richesses patrimoniales africaines qui sont classées par l’Unesco en trois catégories : 48 biens de type culturel, 37 biens de type naturel et 4 biens mixtes. Un chiffre qui représente pourtant moins de 9 % des biens inscrits sur la liste du patrimoine mondial qui en comptent 1 031.
Gageons que les Etats africains tablent sur la nécessité de repenser les programmes et la réflexion sur le patrimoine commun du vieux Continent, et qu’ils instaurent des projets de coopération en matière du patrimoine immatériel et naturel.