Haut commissariat de la République : Jean EYEGHE NDONG à son nouveau mangement avant 2023.

Le conseil des ministres du vendredi 4 mars dernier, vient de propulser l’ancien Premier ministre et soutien de Jean PING à la dernière élection présidentielle de 2016, au poste de Haut commissaire de la République. Un poste juteux qui devrait permettre à ce dernier de se refaire une santé financière.

Après des années de turbulences, Jean EYEGHE NDONG vient de rebondir politiquement, avec ses nouvelles fonctions de Haut commissaire de la République en compagnie de Michel ESSONGUE, Eric DODO BOUNGUENDZA, Zéphirin RAYITA, Léon NZOUBA. Une fonction qui devrait provoquer des grincements de dents du côté de  Louis, ou plusieurs hiérarques du Parti natifs de la même province et localité que ce dernier, convoitaient depuis l’annonce des prérogatives et missions dévolues à cette fonction.

Le chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA à travers cette nomination vient  de marquer un grand coup, en réussissant à ramener dans sa tanière, Jean EYEGHE NDONG. Qui, depuis lors, était très hostile à la politique  et à la gestion du pays par l’actuel chef de l’Etat. Étant désormais au centre de la prise des grandes décisions du pays, l’ancien opposant au régime d’Ali BONGO est, à travers cette nouvelle fonction, comptable de la réussite ou de l’échec de la politique du chef de l’Etat.

A l’approche des échéances de 2023, ce nouveau positionnement de Jean EYEGHE NDONG pourrait bouleverser l’échiquier politique dans la province de l’Estuaire. Une province où plusieurs hiérarques du Parti démocratique gabonais (PDG) s’étaient déjà positionnés comme les nouveaux leaders de la province. L’arrivée de « JEN» au sein des arcanes du pouvoir, c’est tout le dispositif du Parti au pouvoir dans la province qui va connaître un grand changement.

A quelques jours de la célébration de la fête du 12 mars qui marque l’anniversaire dudit Parti, les nouvelles dispositions et décisions qui vont être prises par le Parti, en vue de le redynamiser sont très attendues par les militants de base.

Paul Essonne

Journaliste

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