Ghislain Malanda soustrait de force 10% des primes des agents, sous le regard bienveillant du ministre Brice Constant Paillat.

 Le vendredi 30 juillet dernier était l’occasion pour les agents de la direction générale des transports terrestres (DGTT) et ceux du centre national d’édition et de délivrance des documents de transports (CNEDDT), de toucher leurs primes d’incitation à performances (PIP), après une longue attente.

Seulement, il se trouve qu’une semaine avant de passer à la caisse, Ghislain Malanda président du SAMTAC et désormais ministre des transports en lieu et place de Brice Constant Paillat qui semble se contenter maintenant de son titre de ministre aurait  laissé  la gestion de ce département au mains de son frère du village, informera tous les agents au cours d’une assemblée générale qu’il leur sera retiré 10% de leurs primés et que cette somme sera reversée au directeur général Anatole Kabounou Onkoni. Ce qui paraissait alors comme une blague de mauvais goût, s’est alors concrétisé ce vendredi dernier, véritable extorsion de fonds dans ce ministère des transports.

Pour passer de l’acte à la parole,  Ghislain Malanda travaille d’arrache-pied avec l’agent comptable de la DGTT pour parvenir à la matérialisation de ses intentions pour satisfaire son nouveau protégé Anatole Kabounou Onkoni. Pour son argument, Ghislain Malanda fera comprendre aux agents des deux directions que ces sommes qui sont reversées à Anatole Kabounou Onkoni DGTT, sont une juste récompense de son travail et de son engagement à faire payer ces primes que le ministère (donc le ministre) n’a pas réussi à faire payer. Que ces primes sont les dernières et que c’est  le fruit de l’endettement du DGTT. Consternés par ces propos, les agents avaient du mal croire à ce qu’ils entendaient. Mais peu importe, ce que Ghislain Malanda décide désormais, le ministre Brice Constant Paillat l’accepte.

C’est fort de ces déclarations que ce vendredi en passant à la caisse, non seulement il a été retiré à tout le monde 10% de leurs primes, mais en plus, lesdites prîmes ont été payées au prorata. Il s’agirait d’une bagatelle sommes de 17 millions qui aurait ainsi mise de côté pour les appétits gargantuesque du nouveau ministre des transports et son protégé Anatole Kabounou Onkoni. « Nous n’avons jamais vu cela, il nous retire 10% de nos primes sans nous consulter et tout cela la commission nationale de lutte contre l’enrichissement ne dit rien. Cette commission gagnerait à se focaliser sur la direction générale des transports terrestres pour voir de près l’enrichissement illicite que l’on enregistre dans cette direction », a regretté un agent très en colère.

Toutes les inquiétudes face à cette nouvelle gestion de la chose publique que Brice Constant Paillat s’orientent sur les préjudices que cela peut entraîner dans un contexte et climat aussi tendu né de plusieurs scandales dans le secteur. En laissant la gestion des affaires du ministère aux mains des syndicats comme  c’est le cas depuis quelques temps, Brice Constant Paillat expose le département à une implosion et à d’interminables conflits.

Paul Essonne

Journaliste

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