Gabon : ZERP de Nkok, de la diversification économique à un outil de coopération Sud-Sud.

Les ministres gabonais de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie ROBOTY épse. MBOU, et de la Promotion des investissements, des Partenariats publics-privés, chargé de l’Amélioration de l’environnement des affaires Hugues Mbadiga Madiya ont alternativement reçu ce mercredi 03 août 2022, une délégation Rwandaise en mission au Gabon du 2 au 3 août 2022. Cette équipe composée notamment des représentants des ministres, des Finances, de l’Industrie et conduite par Zephanie NIYONKURU, le directeur général adjoint du Rwanda Development Board (RDB) est venue s’enquérir du fonctionnement de Zone économique à régime privilégié de Nkok (ZERP).

La délégation rwandaise a séjourné au Gabon pour partager de connaissance et bénéficier de l’expérience gabonaise en matière de création et de gestion des zones économiques spéciales. Le RDB, département gouvernemental rwandais intégrant tous les organismes responsables de l’attraction, de la rétention et de la facilitation des investissements dans l’économie nationale représenté par son directeur général adjoint, Zephanie NIYONKURU et les émissaires des ministères sont venus s’inspirer de son modèle gabonais afin de développer un projet de même type au Rwanda.

Située à 27 kilomètres de Libreville, la ZERP de Nkok est créée le 10 octobre 2012. Cet espace à fort impact économique et industriel continue de faire école et devient un outil de coopération économique Sud-Sud. En effet, le Rwanda s’ajoute à liste des Etats qui ont manifesté leur volonté de collaborer avec la Gabon pour la mise en place du type de zone franche sur leur territoire après le Bénin, le Togo et la Côte d’Ivoire.

Sa mise en place répondait au désir des autorités gabonaises de diversifier l’économie du pays et d’attirer davantage les investissements directs nationaux et étrangers (IDE), d’améliorer les taux d’exportation et de création d’emplois. Avec la ZERP, le Gabon s’est inscrit dans un contexte d’intérêt mondial et surtout africain à l’égard des stratégies de développement basées sur les zones et adoptées par plusieurs pays.

Loin d’être un goulet d’étranglement, la zone de Nkok a récemment publié des statistiques qui montrent une progression stable et constante de ses activités. Elles sont certainement le point de départ des visites des autres pays qui souhaitent aboutir au même résultat et renforce de fait leur coopération au-delà des aspects politique et sécuritaire

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