Gabon : volte-face des bras cassés de l’opposition de la Nyanga pour l’argent du PDG.

Des personnes qui n’avaient aucune représentativité au sein de leurs anciennes formations politiques comme l’ACR de Bruno Ben Moubamba, Les Démocrates de Guy Nzouba Ndama, le RNB, la Coalition pour la nouvelle république de Jean Ping dans la province de la Nyanga ont décidé de rallier le parti démocratique gabonais du distingué camarade président Ali Bongo Ondimba.

Dans ce changement de formation politique qui intervient à deux ans de l’élection présidentielle, ces crèves la faim ne pouvaient pas faire preuve de retenue et de loyauté ? Comme le dit l’adage « ventre affamé n’a point d’oreille ». L’argent du PDG à fini par avoir raison d’eux, qui rêvent d’en avoir d’avantage lors de l’élection présidentielle de 2023.

Aussi, ce revirement n’étonne personne surtout les militants de Guy Nzouba Ndama malgré leur parti Les Démocrates ont la nostalgie du PDG. Cela est valable pour Jean Ping et sa Coalition pour la nouvelle république. Car, faut-il le rappeler ici, ces deux cadors de l’opposition ont fait leurs premiers pas et grandit dans le parti de masse. Et donc aujourd’hui, ils n’ont plus aucun privilège de leur glorieux passé. D’ailleurs, Guy Nzouba Ndama n’hésite pas à dire à qui veut l’entendre son souhait de rencontrer celui qu’il a trahi pour entrer en possession de ses multiples avantages d’ancien président de l’Assemblée Nationale, comme si on l’avait obligé à trahir Ali Bongo le fils d’Omar Bongo Ondimba. Il a négligé les ressources de l’autre.

En sommes, il n’y a pas de quoi se frotter les mains. Ceux qui démissionnent du PDG pour ensuite ralliés ce même PDG des années plus tard, ressemblent un peu aux enfants prétentieux qui croient pouvoir survivre sans leur père.

On le sait, l’opposition gabonaise n’existe que de nom. Des anciens barons du PDG, n’ayant plus les mêmes privilèges ont tenté de faire du chantage au nouveau Président Ali Bongo Ondimba. Ce dernier, a su jouer au jeu du serpent mort avec ses amis d’hier en lieu et place du jeu d’échecs pour ceux-là à qui le parti à tout donner.

Pourquoi en faire tout un plat, lorsqu’on sait que les mêmes ventocrates peuvent se retrouver une fois de plus dans l’opposition histoire de faire monter les enchères ?

Tandis que certains au sein du PDG se réjouissent de ce butin des bras cassés issus de l’opposition, d’autres au sein de cette même formation politique se posent la question de savoir si ce Parti au pouvoir depuis 1968 s’est mué en un four tout ? Il ne serait même pas étonnant que d’ici-là, les anciens pensionnaires de la prison centrale de Libreville adhèrent à leur tour au Parti de masse. La voix vers le déclin est toute tracée.

Paul Essonne

Journaliste

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