Lorsqu’on se rapproche de ces dernières, elles font tout pour être propre, très bien habillé et bien coiffé. Elles donnent même l’impression d’être de grandes dames de la République, des femmes d’affaires, des enfants de bourgeois, mais attention ce sont des artifices qui ne reflètent pas la réalité !
A Libreville comme dans l’arrière-pays on en rencontre dans les « dos tournés », chez le « coupiste », là où on fait de la braise, ou encore dans un restaurant. Ne faite pas l’erreur de vous rapprocher d’elles, au risque de payer une addition salée. Savez-vous que la plupart d’entre elles sont nulles en cuisine et en repassage ? De plus, ces jeunes femmes sont paresseuses et exigeantes à la fois, elles aiment les dépenses alors qu’elles ne travaillent pas et n’arrivent pas à se prendre en charge. En fait, elles comptent tout simplement sur leur corps. Il est question pour elles de sortir rapidement de la précarité. Autrefois, à l’époque de feu Omar Bongo Ondimba c’était rentable au point où même un simple chauffeur pouvait se taper le luxe de louer à sa maîtresse une maison de trois cent mille (300.000) francs CFA mais aujourd’hui les données ont bien changé avec Ya Ali, sauf pour son entourage qui bénéficie des privilèges.
On peut bien comprendre qu’il y ait du plaisir à manger la nourriture d’autrui, comme ça se fait au village, mais force est de constater que l’on ne dégustera jamais les mets de la majorité de ces jeunes femmes. Ces dernières accordent plus de temps à retenir les noms des parfums, à connaitre les aventures amoureuses du moment, à savoir qui est plus large financièrement, à vouloir sortir avec la personne qui fait le buzz, à se procurer la dernière montre ou encore la mèche brésilienne, etc.
« Ma maman m’a enseigné comment prendre soin de mon foyer, de mes enfants et de mon fiancé. Avant, nous étions en concubinage jusqu’au moment où il a pris la décision d’officialiser notre union. Je suis contente et fière de mon foyer. Il faut savoir occuper sa place dans un foyer car les hommes aiment le pouvoir, attention il faut éviter de les frustré », témoigne Solange.
Et Paulette de renchérir « Nous les femmes, nous devons transmettre le savoir à nos enfants. Il ne doit pas y avoir des sujets tabous, et la moindre absence de communication a des répercussions chez les enfants qui sont appelés à devenir des adultes. Le tout n’est pas de porter de belle robe ou encore de faire du make-up pour attirer un homme, mais il faut aussi savoir l’entretenir et bien garder son ménage ».
Pour celles qui sont fiancées, elles feront appel soit à la technicienne de surface, à la petite sœur ou à la nièce pour combler leurs lacunes. Une ruse pour montrer qu’elles sont occupées par exemple à mener des actions de générosité au village, jusqu’au jour où en son absence le fiancé ou le mari se fait séduire soit par la technicienne de surface, la petite sœur, ou même la nièce. Ne dit-on pas que la nature a horreur du vide ou se vide existe seulement pour les femmes ? L’histoire d’Adam et Eve nous enseigne que la femme est à l’origine du péché et de la déchéance de l’humanité.
Qu’à cela ne tienne, pour un meilleur équilibre de leur progéniture il serait judicieux pour certains parents de faire preuve de transparence et de sincérité dans leur transmission des savoirs. Car, il n’est jamais trop tard pour apprendre auprès d’une tante, d’une autre ou d’une grand-mère à préparer, à repasser du linge, en gros à gérer un foyer.