Grégoire Biyogo célèbre ses trente années de présence continue dans les universités et les institutions de recherche du Gabon, de France, d’Europe et d’Afrique : 1992/1993-2022/2023.

Les grandes semences commencent toujours dans les déserts. Mais à force de persévérance et de patience, chers Suivants, Chers doctorants, Chers Enseignants-chercheurs et très chers collègues professeurs et savants, il arrive que de ce lieu aride et vide, surgisse une grande Moisson. J’étais alors jeune Double Major de la Sorbonne (Paris I et Paris IV). Pétri et titubant de de la sapience des derniers grands Maîtres à penser de France (à l’instar de Jacques Derrida l’illustre théoricien de la déconstruction, qui a été mon Maître en philosophie Toussaint Desanti, immense philosophe et mathématicien, auteur magistral du fameux La philosophie silencieuse… qui m’a enseigné la philosophie des sciences et spécialement Aristote. Revault D’Allonnes et Marc Jimenez pour l’esthétique, la musique, la philosophie de l’art. Mizrahi pour l’éthique. Sala Mollins, la philosophie du Droit, et Soulez pour l’épistémologie et notamment Le Cercle de Vienne… Védrine pour la philosophie moderne…

J’allais alors d’un amphithéâtre à l’autre, sans sourciller, de Paris I à Paris IV, du Collège International de philosophie à la Rue d’Ulm, et de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales au Collège de France où j’allais entendre les Leçons des érudits de l’égyptologie, notamment Yoyotte, le titulaire de la Chaire de la Discipline, et de l’épistémologie… J’habitais moi-même à 3 mn du la Sorbonne seulement, dans Le Quartier Latin, Rue des Ecoles, bondée de livres, de célèbres librairies et Universités, dormant au milieu des livres, en lisant, rêvant de livres, me réveillant dans la même posture, somnolant de sapience…

Le Shemsu en était donc là, arrivé au Gabon, à reconstruire cet univers sapiential et magique où j’avais vécu pendant une huitaine d’années ( 1984-1991)…, en transmettant à mon tour aux jeunes la Sia et encore cette Sia après l’avoir reçue abondamment, et longuement, et semé en profondeur comme dans le désert, les champs de blé (Vincent Van Gogh) allaient pousser après plusieurs années (1992/1993 / 2008-jusqu’en 2022/2023), soit très exactement pendant une trentaine d’années jour pour jour, où j’ai enseigné au Natal, dans les Départements de Lettres, où j’ai introduit les enseignements de Théorie, de Blanchot, de Beckett, de Bataille, de Barthes….puis de philosophie ( où j’ai dirigé les premiers travaux d’épistémologie mathématique, d’ontologie fondamentale ( tous les ICADIENS étaient des Heideggériens), Popper, Fayerabend, Derrida, Rorty, d’épistémologie des sciences humaines et sociales, de Langue vivante I où j’enseignais la Rhétorique et l’épistémologie de la recherche, puis à l’Institut National des Sciences de Gestion, à l’Institut des Finances et des Conférences à Masuku et dans les grandes Ecoles de Libreville… Ainsi naturellement qu’à l’Institut Cheikh Anta Diop (ICAD que j’ai fondé en 1993 sous les Recteurs Pr Mvé Ondo (éminent philosophe), et le monétariste Pr Ona Ondo (Agrégé des Universités)…

A l’ICAD, j’enseignais l’épistémologie mathématique, l’épistémologie des sciences humaines et sociales, la plastique et la musicologie, l’égyptologie, la philosophie égyptienne, l’histoire de la philosophie, la poétique et la théorie… J’avais aussi fondé en cette année une Troupe de théâtre ( » Le Théâtre d’Ailleurs  » et écrit une pièce ( » Les Hommes d’Ailles » que nous avons joué au Colloque International Cheikh Anta Diop organisé par l’Université qui porte désormais le nom illustre du savant, avec un texte important : Thèbes ou Athènes ? Essai de résolution de la controverse sur l’origine de la philosophie (ICAD, 1996). Je concluais déjà avec Thèbes, 1996… C’est bien plus tard que j’ajouterai à cette aventure généalogique le nom de la Nubie (2000) dans ma théorie des origines égypto-nubiennes de la philosophie out court…

Recruté donc à l’Université Mère de Libreville en 1992, le Shemsu y a enseigné jusqu’en 2008 (environ 17 ans), année où j’ai quitté le Natal pour me rendre en France où je vis et enseigne désormais ( (2008-2023), donc depuis 15 ans), et au total 30 ans, successivement à la Sorbonne ( Ecole doctorale de la FLSH Paris XII), à Paris VIII ( Au Laboratoire de Logiques contemporaines, chez mon Ami et illustre Philosophe Poulain), au CUEM ( Ecole doctorale du Centre Universitaire Européen de Management où j’ai enseigné la géostratégie, la politologie et l’épistémologie des sciences humaines et sociales), en France, Belgique et en Suisse (en partenariat avec l’Ecole doctorale que je dirige dans mon Université privée (Université Panafricaine de la Renaissance, UPR), notamment au sein du Per Ankh Uhem Mesut ( PAUM)). Puis au Sénégal où j’ai souvent été chaleureusement accueilli par amis et frères les éminents égyptologues Lam et Sall, par les épistémologues et autres grands philosophes du pays de la Teranga, dont le prestigieux logicien et épistémologue de Columbia, Souleymane Bachir Diagne, le grand et prestigieux penseur marxiste et économiste Amady Aly Dieng. Mais aussi par l’érudit penseur, linguiste et économiste Pathé Diagne….Le diopien Mama Ndiadé…

Ensuite dans ma Seconde patrie idéelle, le Cameroun (dans les Ecoles doctorales des Universités de Douala chez notre Ami et frère l’illustre poppéiren et Feyerabendien Pr Malolo Disake, avec le Doyen et directeur de l’Ecole doctorale de la FLSH l’historien, Disciple éminent du savant Mveng, Pr. Samuel Efoua Mbozo’o mon principal hôte. A Yaoundé 1 chez mes Amis et frères l’illustre bergsonien professeur Ebenezer Njoh Mouelle et le non moins éminent bergsonien, Pr et Doyen Kenmogne… A Yaoundé 2 avec le remarquable Pr Nga Ndongo et par la suite, avec le titulaire de la Chaire des sciences sociales, l’éminent Pr doublé du Vice-Recteur Mathias Eric Owona Nguini. A l’ENS avec entre autres mes deux Amis et frères les Professeurs Nkolo Foe et Mbélé… Puis à l’UCAC et à l’UPAC, et enfin au CERDOTOLA, chez notre Ami et frère l’illustre Pr. Charles Binam Bikoï, Secrétaire Exécutif de cette institution), Plus tard encore, au Burkina Faso, et récemment en RDC chez mon illustre Ami et frère Pr Mubabinge Bilolo, et en Tunisie…

Le Shemsu va donc célébrer cette année 2023 sa trentième année de recherche et d’enseignement dans le Supérieur et la Recherche Scientifique. Ce trentenaire de présence dans l’institution du savoir correspond à un événement puissant dans ma carrière universitaire : La publication avant mars 2023 d’une dizaine d’ouvrages du coup, en plus des Cinquante cinq déjà publiés et des cinquante cinq Préfaces, autant que nos150 articles. Ce sera l’occasion de présenter officiellement ce travail articulé autour de cinq grands Titres :

-I / BLACK EDEN (Textes de philologie, d’égyptologie, de cosmo-philosophie, de cosmo-théologie, de quinadologie).

-II / LA NOUVELLE ATLANTIQUE (Toutes nos nouvelles Théories et nos disciplines créées).

-III / GEOSTRATEGIES DE LA RENAISSANCE DE KAMA (géostratégies, politologie, polémologie, Relations internationales, philosophie du renseignement… avec entre autres l’élaboration et l’application des théories de la programmation et de la déprogrammation des catastrophes).

-IV / EKANG (Le visible et l’invisible). Pénultième IV / KEMET.

-V / EKANG (chaque Groupe thématique se composera d’au moins deux titres.).

2023, c’est enfin l’Année de trois événements scientifiques d’envergure mondiale : A- LE CENTENAIRE DE LA NAISSANCE DE CHEIKH ANTA DIOP (1923-2023). B-LE COLLOQUIUM INTERNATIONAL THEOPHILE OBENGA. C-LES MELANGES OFFERTS A CES DEUX ILLUSTRES AUTEURS.

Il n’est pas exclu, qu’avec mon Disciple et héritier le bi-docteur et Habilitatif Auguste Eyene, qui prépare lui aussi la publication magistrale de Cinq ouvrages, nous organisions dans le Natal même, à Kama ou à Paris, en décembre 2023, un Symposium international intitulé : 57 ANS APRES LE COLLOQUE DU CAIRE : 1974-2023.

Le Shemsu Maât Grégoire Biyogo, Neb du Par Ankh Uhem Mesut. Reconnu Savant.

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