Sylvia Bongo Ondimba et son fils aîné qui ne bénéficient d’aucune immunité ne devraient faire valoir leurs droits en répondant à ces accusations de détournement de fonds publics et organisation de malfrats en bande organisée. Les cabinets privés et internationaux qui ont été cités devront être convoqués et peut-être condamnés pour complicité de détournement de fonds publics ou de recel, comme le confirme le débat de Missélé eba’a.
Cette situation qui n’honore nullement la République dans ses symboles justifie bien le fait que nous rappelions jadis aux différents acteurs à la manœuvre des arrestations tout azimut dans le pays la notion de “raison d’Etat”. Maintenant que la femme du président de la République a été citée dans une affaire aussi sulfureuse et puante, que va faire la justice si ce n’est appliquer le droit et la loi?
Cette justice ne devait pas prononcer la sentence, au contraire, elle devait attendre que tous passent à la barre pour se justifier y compris Sylvia Bongo Ondimba et son fils ainé. Avec cette affaire l’on peut très bien continuer de voler à condition de ne pas se faire attraper ou de bénéficier des avantages d’une première dame sans légitimité.
Le moment viendra où la sanction sera infligée à la première dame ou pas et la justice divine fera son travail, il est fort évident que la sentence interviendra au moment où on s’entend le moins.