Gabon/Rentrée politique de l’UN : « nous sommes là, pour notre parti et pour toutes les élections à venir, et chacun fera valoir ses ambitions », a estimé Paul Marie Gondjout, militant du parti.

Le parti politique de l’opposition, l’Union Nationale (UN) a organisé  le 8 janvier dernier, sa rentrée politique, en présence des hiérarques dudit parti. Au centre des échanges, la réforme du système électoral.

Le parti dirigé depuis quelques mois par l’ancienne ministre d’Omar Bongo, Paulette Missambo, ne souhaite pas aller aux prochaines élections législatives, locales et présidentielles sans une réforme au préalable du système électoral. Une réforme qui pourrait permettre  l’organisation  d’élections libres et équitables.

«Nous devons obtenir la réforme du système électoral. Nous devons nous battre pour un système électoral qui garantit dans les faits le choix librement exprimé dans les urnes. Nous devons militer pour un système électoral qui éloigne le spectre d’événements de triste mémoire. Dans ce combat, l’Union Nationale doit être à l’avant-garde, comme nous l’avons été en août 2016 », a souligné Paulette Missambo le 8 janvier, à la faveur de la rentrée politique de l’UN.

Paul Marie Gondjout (à gauche), militant de l’UN lors de la rentrée politique

S’agissant des élections présidentielles l’ancien candidat à la présidence de l’Union Nationale, Paul Marie Gondjout a affirmé qu’il restait militant de ce parti et qu’au moment opportun, il fera valoir ses ambitions. « Nous sommes là,  pour notre parti et pour toutes les élections à venir, locales, présidentielles et législatives nous serons présents et chacun fera valoir ses ambitions », a estimé Paul Marie Gondjout, militant de ce parti.

Des ambitions qui laissent penser que les appétits de ce dernier à être le porte étendard dudit parti, pourrait resurgir en 2023, lors de la désignation du candidat du parti.

Ikoundi Nguema

Journaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *