Gabon : Réalisation d’un Manifeste pour la libération de Jean Rémy Yama et le respect au Gabon des textes liés aux droits de l’Homme.

Le présent manifeste est motivé par ce qui désormais apparait aux yeux de tous comme une stratégie politico-judiciaire visant à physiquement éliminer, par la dégradation de son état de santé, un citoyen gabonais, président de la plus grande centrale syndicale gabonaise Dynamique unitaire (DU) et figure de proue de la société civile gabonaise, Jean Rémy Yama.

Ainsi, les autorités gabonaises, en refusant de respecter les textes fondateurs des Nations unies, principalement de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et le Pacte International relatif aux droits civils et politique affirment leur obstination à promouvoir l’arbitraire et l’injustice, quoi qu’étant membre de l’ONU depuis le 17 août 1960, membre du Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies depuis 2020 et du Conseil de Sécurité des Nations unies depuis 2022.

Fort de ce qui précède, les signataires dudit manifeste condamnent les arrestations et détentions arbitraires au Gabon orchestrées par les autorités gabonaises, condamnent le silence complice des représentants des Nations unies au Gabon en tête desquelles François Lounceny Fall (représentant spécial du SG des Nations unies au Gabon, chef de bureau UNOCA), dénoncent la présence du Gabon au Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies et exigent son éviction de ce conseil pour violation flagrante, délibérée et répétée des Droits de l’Homme en République gabonaise.

Par ailleurs, les signataires du manifeste exigent l’application par le Gabon des dispositions de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, du Pacte International relatif aux droits civils et politiques et des avis des Nations unies sur les questions des droits de l’Homme au Gabon. Ces derniers exigent la libération sans délais de Jean Rémy Yama et sa prise en charge médicale en urgence afin de reprendre le traitement optimal de son apnée du sommeil pour lui éviter une mort cérébrale.

Aussi, les signataires du Manifeste pour la libération de Jean Rémy Yama annoncent leur solidarité à toute initiative visant à poursuivre auprès des institutions judiciaires internationales les dépositaires de l’autorité de l’Etat violant les droits de l’Homme au Gabon.

Paul Essonne

Journaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *