Ils sont suspectés de racketter des véhicules à usage clandos et des taxis dans le but de leur extorquer de l’argent. C’est une affaire embarrassante à laquelle doit faire face le commandant en chef de la gendarmerie, Yves Barassouaga, qui gagnerait à rédiger un rapport en interne.
En effet, pour commettre leurs forfaits, ces agents des forces de l’ordre procèdent à des contrôles routiers intempestifs sur l’ensemble du territoire et arrêtent principalement les taxis et les clandos. Par conséquent, des policiers en civil de la DGR devraient mettre en place, un dispositif digne des filatures de leurs collègues de la PJ, afin d’aboutir à un dossier judiciaire synonyme d’interpellations et d’enquêtes disciplinaires pouvant mener à des suspensions.
Pour l’heure, on ne peut donc que se demander s’il n’est pas également question, au-delà de ces présumés faits de racket, d’une certaine forme de corruption active de certains agents. Ainsi, le général de brigade Yves Barassouaga porte à la connaissance de tous, la disponibilité de deux numéros de téléphone pour les victimes de racket ou les témoins de ceux-ci : il s’agit du 061 00 18 67 (Inspection technique de la gendarmerie) et du 061 00 18 63 (police militaire).