Plus un pas sans croiser un malade mental, ce phénomène devenu récurrent dans Nkoum-Ekiègn prend chaque jour que Dieu fait des proportions inquiétantes au sein des populations qui ne savent plus à quel sein se vouer. Si pour le moment, on n’a pas encore signalé un cas d’agression de leur part. Dans la situation actuelle, il vaut mieux prendre le taureau par les cornes.
Les autorités locales doivent prendre les dispositions nécessaires afin d’éradiquer ce fléau. Femmes, hommes et enfants, errent dans la ville à la recherche de la pitance pour certains, d’autres préfèrent la manche à longueur des journées. En haillons, voir en tenue d’Adam, tout y passe aux yeux des enfants en bas âges. NGUEMA ESSONO HUBERT, chef d’unité santé mentale (CHRO), évalue à une vingtaine les malades mentaux, qui déambulent dans la cité.