Elle a aimé follement. Elle y a cru, à la déraison. Puis ce vendredi 13 aout 2021, l’amour l’a clouée sur place, abandonnée. Et elle n’a plus trouvé la force de vivre, ni la raison. Le suicide a été l’issue logique de l’amour fou de la gendarmette Mbila Jeane d’Arc, promotion 2007 qui a mise fin à ses jours avec son arme de service (arme de type FAP : Fusil à pompe) au Trésor public à coté de Petro Gabon d’Owendo où elle était de garde. La scène a eu lieu aux environs de 8h du matin. Pour Mbila Jeanne d’Arc, la mort de l’amour lui a coupé toute envie de vie lorsqu’elle a surpris son mari faisant l’amour avec une autre femme. Une torture.
Soudain, la vérité l’avait littéralement éclaté au visage : son mari ne l’aimait pas. Il vivait une histoire avec une autre femme. Aucune excuse ne justifiait cette tromperie. Certainement, il n’était pas satisfait de sa relation amoureuse. Cette infidélité serait donc un acte délibéré pour trouver l’accomplissement avec quelqu’un d’autre. En fait, Mbila Jeanne d’Arc s’était aveuglée. Elle n’avait rien voulu voir. Une vie sans amour n’avait plus aucun sens. Tout son monde s’écroulait. La gendarmette ne voulait plus vivre, elle voulait arrêter de souffrir. Son mari était l’homme de sa vie, et donc, aussi, celui de sa mort. Son désir de mort n’était pas dû au chagrin d’amour mais plutôt au désespoir. C’est une folie, elle est sortie du rationnel. Là on était dans la passion, elle s’est laissé surprendre par l’embrasement. Elle est tombée dans la passion comme en tragédie. Elle se fondait dans son monde. Alors qu’est-ce qui l’a conduit à ne plus réussir à vivre ? L’amour sert parfois de prétexte. La mort était déjà là, certainement que son suicide était déjà programmé de longue date. Cette fin tragique n’est pas forcément le signe du grand amour mais peut-être juste l’expression d’une fragilité cachée.
Pour rappel, la base d’un couple sain réside dans la confiance mutuelle. Cependant, la relation amoureuse parfaite et sans défauts n’existe pas.