Le thème cette année pour la nouvelle campagne d’octobre Rose est « une vie saine », ce qui passe par la pratique du sport et la consommation d’aliments sains. Toutefois, cela ne peut pas conduire à l’élimination des cancers féminins au Gabon, car les femmes sont plus pauvres que les hommes. 70% des femmes vivent dans une pauvreté absolue, et les hôpitaux manquent de tout, pendant que l’initiatrice de ce concept Sylvia Bongo Ondimba se la coule douce.
Au lieu de fixer cette campagne à un mois et en faire une affaire de luxe, pourquoi la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) et le Programme Gabon Egalité, ne cherchent pas à la rendre pérenne dans les hôpitaux du Grand Libreville et dans l’arrière-pays ? Cela permettra à ces femmes d’être à l’abri de la mort.
Les femmes qui se trouvent en zone rurale pratiquent déjà le port en parcourant des kilomètres pour se rendre au champ et y revenir avec un panier plein. Il n’y a que ceux qui vont régulièrement dans leurs villages qui comprendront. Elles vivent mieux dans un environnement sain avec la forêt qui les entoure, et n’ont besoin que des structures de santé adéquates dans la localité pour des bilans de santé.
Pour rappel, le lancement du programme « Agir contre le cancer » par Sylvia Bongo Ondimba a eu lieu en 2013. Mais force est de constater que les femmes décèdent encore du cancer du col de l’utérus, par manque de volonté politique et manque d’une véritable stratégie de la fondation de la première dame Sylvia Bongo Ondimba. La FSBO qui pourtant bénéficie des nombreux avantages des entreprises à l’exemple de Gabon Oil Company avec l’affaire de plus d’un milliard transporté par le nouveau porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha.
Continuer d’imprimer des tee-shirts et autres gadgets à coups de centaines de millions pendant que des femmes meurent chaque année à cause des cancers du col de l’utérus et du sein, c’est tout simplement abominable.