Cette commune est subdivisée en trois (3) arrondissements et représentée par les communautés linguistiques. En effet, l’appartenance ethnique est un atout ou un avantage pendant les joutes électorales. Il est donc très difficile de voir l’ethnie la plus représentée perdre dans le choix d’un candidat de leur communauté.
Aussi, la représentativité ethnique joue pourtant un rôle pour déterminer les suffrages, c’est-à-dire que la communauté Fang, due au fait historique et démographique s’empare de la part du lion ou parfois influence sur le choix d’un candidat depuis plusieurs décennies, suivie d la communauté du Sud où on compte les Punu et Nzebi. Ce constat s’observe, parce qu’il y’a plusieurs partis politiques qui ont pu pénétrer cette commune en ignorant ce critère déterminant et parfois en ayant pour responsable communal ou d’arrondissement quelqu’un d’une communauté très moins représenté.
Par ailleurs, devenant candidat à une élection dans cet espace politique; pour le moins que l’on puisse dire, un kota, un Galoa, un Awandji, n’aura pas suffisamment de chance de faire briller un parti voire gagner une élection locale ou législative dans la commune de Ntoum sans les communautés telles que: fang, Punu, Nzebi… C’est aussi cela peut-être la copie dans tout le Gabon parce que l’ethnie ayant une démographie considérable voudrait absolument voir un des leur comme porte étendard. Pour mémoire, le cri de colère ou celui de détresse lancé par le conseiller municipal de Ntoum, Elfox Mbina, il y’a huit (8) mois, réclamant un poste de sénateur du siège unique du Komo-Mondah, Ntoum pour sa communauté pendant les sénatoriales de janvier 2021 payant. Pari gagné.
Le cas récent de cette circonscription pourrait être le même ailleurs. Car quand une communauté ethnique se sent importante dans un espace, elle réclame sa considération politique.
