Gabon : Noureddin Bongo a passé plus de temps à se substituer à certains membres du gouvernement.

L’ancien Coordinateur des Affaires présidentielles a véritablement passé plus de temps à se substituer aux ministres de Rose Christiane Ossouka Raponda qu’à s’occuper des affaires présidentielles au sein de la Présidence de la République Gabonaise, par exemple en faisant en sorte que son Président de père Ali Bongo Ondimba améliore les conditions de vie des Gabonais qui se retrouvent au chômage depuis l’arrivée de la pandémie du coronavirus en mars 2020.

Pour Noureddin Bongo Valentin, nommée le 5 décembre 2019 en conseil des ministres avant d’être viré de ses fonctions le 13 septembre de l’année en cours, fatigué de rester dans le salon des marbres de la Présidence de la République. Pourtant, il a effectué une visite de l’université Omar Bongo pour voir l’état d’avancement des travaux, et la transformation du système gabonais dans l’enseignement supérieur alors qu’il y a un ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur.

Pour le ministère de la Communication et de l’Economie Numérique, l’on parle de la promotion du secteur numérique. La livraison des bassins versant de Nzeng-Ayong grâce à Nourredin Bongo et non de la livraison des voiries dudit quartier en lieu et place d’Armel Bounda Balonzi, à cela s’ajoute d’autres travaux de voiries à Libreville, Moanda, Fougamou, Port-Gentil jamais livrés. Le suivi du dossier du plan d’accélération et de la transformation en lieu et place du ministre de l’Economie et du projet de la Baie des rois qui apparemment ne verra jamais le jour, après que Noureddin Bongo Valentin ai vendu le vent à son père de Président.

Force est de constater qu’il n’y a que des échecs dans le bilan de l’ancien Coordinateur des Affaires présidentielles. Mais contre toute attente, une certaine presse affamée et ramasseuse des clés, écrit le contraire en arguant que le bilan est positif, positif en quoi ? La preuve les grève à répétition des régies financières, à la poste, à l’éducation, les retraités qui continuent de mendier ce qui leur revient de droit, les femmes enceintes qui accouchent à même le sol dans certains hôpitaux, des militaires gabonais chassés de l’étranger comme des vulgaires bandits, tout va pour le mieux au Gabon.

Paul Essonne

Journaliste

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