Gabon/Mimongo/Elections partielles : Un combat fratricide entre le PDG et le PSD.

Les suites des trois principales fusions- absorptions enregistrées au bénéfice du PDG dans le paysage politique national (Woleu-Ntem : Ndemezo et son parti Democratie Nouvelle, Ngounie : Massavala et son groupe, Ogooué- Maritime : Onanga Féfé et ses amis), les trois démissions des honorables députés du PSD à Mekambo dans la Zadie, du premier siège de Mimongo dans le département de l’Ogoulou et les Démocrates àTchibanga dans le département de Mougoutsi, n’ont pas fait que des heureux au sein du parti au pouvoir.

Le PDG, qui a à cœur non seulement de gérer les nombreuses frustrations découlant de l’arrivée massive et imprévue de ces nouveaux camarades à qui le parti doit faire de la place au propre comme au figuré, sera soumis dans moins de 3 jours à un exercice périlleux qui pourrait laisser des séquelles et fragiliser davantage sa base.

L’enjeu de ces élections partielles qui se tiennent à 9 mois de la prochaine élection présidentielle prévue pour 2023 est de taille.

Si pour Tchibanga et Mekambo, les batailles paraissent moins rudes, à Mimongo, la confrontation entre Ali BONGO ONDIMBA du PDG et Pierre-Claver Maganga Moussavou du PSD, par personnes interposées s’annonce épique et son issue quasiment incertaine.

L’arrivée inattendue d’un 3e homme, Michel Menga Messone du RHM représenté par Senturel Ngoma Madoungou, complique davantage l’équation posée aux électeurs du premier siège du plus grand département de la province de la Ngounié, qui devront désormais choisir entre Alain Bisselo, Sadie Charles, Mbigou Andrea et Ngoma Madoungou.

Le PDG dans l’Ogoulou, qui est depuis plusieurs mois sur le terrain devrait se servir de cette élection pour tester l’état de ses troupes éparpillées depuis les élections législatives de 2018.

Le parti d’ALI BONGO ONDIMBA, qui caresse le rêve de remporter cette élection dont l’issue paraît incertaine du fait, entre autres, des nombreuses attentes des populations jusque-là sans solutions, mise sur la cohésion de ses militants retrouvés au forceps à une semaine du début de la campagne grâce à l’intervention des membres du Comité permanent de la Ngounié et de l’exécutif du parti des masses.

Ce que l’œil du profane ne perçoit pas, c’est que ces élections partielles du 15 octobre 2022 à Mimongo dans le département de l’Ogoulou, opposeront en réalité deux idées inconciliables : celles des partisans du développement tous azimuts et sans exclusive du département de l’Ogoulou à celles des combines arrière boutique dont les intérêts ne dépassent pas le bout de leur nez.

Conscient des enjeux de cette élection pour la vie de nos parents, bien que n’étant pas directement sur la ligne de départ, je demande à tous mes soutiens d’oublier notre passé douloureux et fait d’entourloupe de se mettre résolument à la disposition du candidat Charles Sadie, afin de lui garantir une victoire retentissante au soir du 15 octobre 2022.

Avec cette belle victoire, « le vaillant peuple » du premier siège de l’Ogoulou, écrira, j’en suis persuadé, en lettres d’or, une nouvelle page de son histoire, 4 ans après une laborieuse et longue traversée du désert.

C’est tout le sens de mon engagement et de ma détermination.

Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui, ancien conseiller du DCP, porte parole du PDG.

Paul Essonne

Journaliste

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