Gabon : Même les médias du transporteur de fonds de Sylvia Bongo ne sont pas à jour.

On pensait que les médias de Jessye Ella Ekogha, le transporteur de fonds de Sylvia Bongo Ondimba étaient à jour. Hélas ! C’était mal connaître la personne qui avait déjà opté pour la clandestinité de ses médias. Aujourd’hui, la Haute Autorité de la communication (HAC) demande aux médias du transporteur de fonds de se conformer aux dispositions des articles 76, 83, 84, 107 et 108. Voilà un collaborateur du Chef de l’Etat qui fonctionnait comme un hors -la -loi à cause de sa fonction de porte-parole du président de la République.

Parmi les médias sous le contrôle du transporteur de fonds de Sylvia Bongo Ondimba autrement dit de Jessye Ella Ekogha, on peut citer notamment Média 241, le Douk Douk, le Scalpel, le Bazooka, la Libreville, La République.ga, Relais infos Gabon, Focus Groupe Médias, La Note d’Afrique, Le Point 241. Sans oublier, certains qui hésitent encore de céder aux sirènes du transporteur des fonds.

Aussi, Ali Bongo Ondimba gagnerait à faire du ménage au sein de son entourage, sous peine de se retrouver comme le premier responsable du désordre au sommet de l’Etat. On pense à l’affaire de Brice Laccruche qui ne devait pas être connue du grand public, surtout avec l’implication de la fondation éponyme de la première Dame qui a été roulé dans la farine par le transporteur de fonds Jessye Ella Ekogha.

Vraiment au Gabon la honte ne tue pas, Jessye Ella Ekogha aurait décidé de dégrader l’image de l’institution, sur le simple fait que Sylvia Bongo Ondimba serait son parapluie. Même cette dernière ne pensait pas un jour être un sujet pour la presse gabonaise. Pourquoi ne pas prendre exemple sur Patience Dabany ou la défunte Edith Lucie Bongo Ondimba, des premières Dames qui n’ont jamais eu maille à partir avec la presse du pays.

Paul Essonne

Journaliste

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