Gabon/Lope : Gestion opaque de l’association « Rimbolo » avec des dépenses inutiles de 126 millions de francs CFA.

Créée en 2015 aux fins de la gestion des forêts communautaires des villages Djidi 1 et 2, l’association « Rimbolo » est aujourd’hui au cœur d’un scandale financier.

En effet, la population fustige la gestion sectaire et opaque du président de l’association « Rimbolo » Adjoko Herve Didime et les membres du bureau exécutif transitoire, bénéficiant de la caution d’un élu local pour s’y maintenir Ad-Vitam-Aeternam, est faite en violation des dispositions statutaires et au mépris des valeurs sociales énoncées en préambule des statuts de l’association « Rimbolo ».

Aussi, la pérennité d’une telle gestion peut à terme générer de plus graves troubles sociaux que ceux dont souffre déjà la communauté avec la destitution à la hussard du bureau exécutif élu sous la supervision des autorités compétentes des Eaux et Forets, en présence de deux élements des forets de défense, l’interpellation auprès des services de police judiciaire provinciale puis devant le procureur de la République des membres du bureau élu, l’emprisonnement de deux membres du bureau exécutif élu pour des motifs qui auraient pu être examinés conformément à l’article 37 des statuts de l’association.

Pour Monsieur Adjoko Hervé Didime, les dysfonctionnements actuels de l’association « Rimbolo », conduite par le bureau exécutif transitoire, ne permet pas d’atteindre les objectifs de la politique de développement économique et social des zones rurales prônées par le chef de l’Etat. Ainsi, la gestion calamiteuse des 140 millions de francs CFA générés par l’exploitation des forets en 2015 sous le magistère du tout premier bureau et dont le bilan de gestion s’est avéré totalement négatif en dilapidant 126 millions de francs CFA et en laissant un montant dérisoire de 14 millions de francs CFA dans le compte bancaire de l’association.

Soucieux de restaurer la cohésion sociale, de ramener la sérénité dans le village, gages d’une gestion transparente et participative des forets communautaires du regroupement des villages Djidji 1 et 2, Adjoko Hervé Didime souhaite que les autorités compétentes prennent en compte la suspension immédiate des activités de l’association « Rimbolo » jusqu’à la mise en place d’un véritable bureau exécutif désigné par consensus et par voie élective, au renouvellement du bureau exécutif de l’association « Rimbolo » par référence au code forestier.

Gageons que ces revendications servent de témoignage, afin que les plus Hautes Autorités de la République prennent les mesures adéquates pour sévir afin de rendre sa dignité aux populations de Djidi.

Paul Essonne

Journaliste

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