La contestation syndicale est une fois de plus au rendez-vous ce lundi 11 avril, après l’incarcération de l’enseignant et président de Dynamique Unitaire Jean Rémy Yama depuis pratiquement un mois pour des soupçons de malversation dans le secteur immobilier. Une incarcération que l’on qualifie de ‘’politique’’ selon Marcel Libama.
« Nous appelons à une mobilisation générale pour exprimer notre colère, pour exprimer notre indignation, parce qu’on ne peut pas licencier un partenaire social comme Jean Rémy Yama quand on sait qu’il existe le dialogue sociale dans notre pays, considérons que c’est une injustice de trop. Nous appelons le corps enseignant gabonais à une journée d’action syndicale pour exprimer notre ras-le-bol et demandé sa libération » a déclaré Marcel Libama.
Jean Remy Yama avait déjà exprimé son intime conviction sur l’état de santé du Président de la République et avait porté plainte contre son fils pour corruption suivi d’une tournée syndicale qu’il avait entrepris dans la province du Haut-Ogooué considéré comme le fief du Parti démocratique gabonais au pouvoir depuis 1968. De plus, le président de Dynamique Unitaire est considéré par le pouvoir comme un potentiel candidat à l’élection présidentielle de 2023, il fallait remuer ciel et terre pour le mettre en prison le temps de faire passer l’élection selon Marcel Libama.