Gabon : Les échecs de Noureddin Bongo Valentin à Ebacater…

Pendant que certains félicitent l’ancien Coordinateur général des Affaires présidentielles, pour avoir réussi dans certains dossiers, d’autres affirment que sa mission a été un véritable échec en matière de réalisation et de la livraison des chantiers des voiries de Libreville.

En effet, dans le 6ème arrondissement les travaux de voirie confiés à des entreprises adjudicataires à l’exemple de Consortium des entreprises des travaux publics qui s’occupe de la partie d’Ebacater, avancent à pas de tortues. A la moindre pluie, les clandos se planquent, laissant femmes, enfants et personnes du troisième âge patauger dans la boue. Les populations de cette zone périphérique commencent à en avoir marre de ce sport qu’impose semble-t-il les amis de Noureddin Bongo Valentin. Une solution a été proposée à l’entreprise d’étaler la latérite sur le linéaire, le chef de chantier rétorque que sa hiérarchie prendra dans les brefs délais une décision, mais pour l’heure c’est la souffrance chez les habitants. Même la délégation qui vient de temps en temps de la Présidence de la République comme ce fut le cas ce samedi 18 septembre, semble se réjouir du calvaire qu’elle fait subir à la population.

Au regard de la situation, le chantier risque d’être livré en 2023. Que dire des axes routiers Ntoum- Cocobeach, Ntoum-Donguila, Ntoum-Kango, et même PK12-Ntoum ? Ils se trouvent  pourtant dans le Grand Libreville, mais ont du mal à fermer des nids-de-poule et des crevasses. S’agissant des lacs artificiels, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) pourra s’en servir le moment venue afin de ravitailler le Grand Libreville.

D’ailleurs, un ancien fonctionnaire à la retraite regrette « Noureddin Bongo Valentin, n’a pas conduit de grands chantiers, la réfection des Universités et de quelques écoles ne devrait conduire les uns et les autres à applaudir, mais à pleurer, car il est difficile de comprendre que l’argent du contribuable qui se trouve en leur procession, que ces derniers sont incapables d’améliorer le quotidien des compatriotes. D’ici, ils deviendront plus doux à cause des élections de 2023 ».

Paul Essonne

Journaliste

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