Gabon : Les ‘’collégiens’’ de la présidence foncent droit dans le mur.

« Je n’ignore rien des difficultés accrues que vous avez traversées et continuez de traverser. Je sais les contraintes que certaines mesures font peser sur vous, sur nous tous. Mais ces mesures, je les ai prises en mon âme et conscience pour vous protéger. Ne pas les prendre aurait été plus aisé. Mais cela aurait été irresponsable. Je suis un homme d’Etat. Un homme d’Etat doit savoir prendre des décisions difficiles, impopulaires, quand il en va de l’intérêt supérieur du pays et de son peuple» dixit Ali Bongo Ondimba.

Le Président de la République évoque le sens de la responsabilité qui n’est pas toujours partagée par tous. Il mentionne aussi le cas des compatriotes qui contestent les mesures gouvernementales de lutte contre la propagation du Covid-19 et l’obligation vaccinale. Normal, il faut qu’Ali Bongo comprenne que le ‘’Copil citoyen’’ a raison, la vaccination ne guérit pas car même les personnes vaccinées contractent la maladie. C’est dire que les scientifiques lui vendent du vent.

Les populations ne sont pas dupes pour comprendre que la vaccination que l’on disait autrefois libre est aujourd’hui une obligation pour les compatriotes, en violation de leurs libertés individuelles. Les Gabonais ne pourront plus accepter cet affront vu l’échec de l’Etat à remplir ses missions régaliennes. Il n’est pas question de donner sa vie à des médecins qui ne cherchent qu’à se faire du gain pour réaliser leurs rêves, en complicité avec l’organisation mondiale de la santé.

Pourquoi courir derrière le coronavirus, alors que le sida, le diabète, le paludisme et autres font plus de morts ? Pourquoi autant d’intérêt pour le Covid-19 ? Difficile de dire la vérité. Comme disait l’ancien Premier ministre Léon Mébiame « l’argent n’aime pas le bruit », alors les Gabonais ne veulent pas le bruit.

Paul Essonne

Journaliste

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