L’article 36 du code pénal gabonais vient de connaitre quelques modifications en ce qui concerne le viol au Gabon. Toutes personnes reconnues ou auteur du viol, sera puni d’une amande de 50 millions de francs CFA et écope quinze ans d’emprisonnement ferme.
Selon la lecture du journal officiel de la République gabonaise du 16 au 23 septembre 2021, suite à la saisine du gouvernement sur les manquements observés dans l’article 36 du code pénal : « Constitue un viol, tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature que ce soit, commis sur la personne d’autrui, avec violence, contrainte, menaces, surprise ou ruse quelle que soit la nature des relations entre l’agresseur et sa victime, y compris s’ils sont mariés. Si la victime est une personne mineure de quinze ans, l’absence de consentement est toujours présumée, » dit l’article 36 modifié.
Les nouvelles modifications précisent également que, lorsque les faits ont entraîné les actes de tortures, mutilations ou la mort de la victime, le violeur peut écoper d’une peine d’emprisonnement à vie.