Gabon : La semaine climatique, pour une solution commune.

Ce rassemblement de haut niveau sur les changements climatiques se déroule dans la capitale gabonaise Libreville depuis ce vendredi 26 août, en prélude à la conférence de la COP 27 qui aura lieu en Egypte. Le choix du Gabon n’est pas fortuit, parce qu’il possède le leadership sur le continent en matière de préservation de l’environnement.

Nicaise Moulombi, le président du ROSEVAC prenant la parole a remercié les autorités gabonaises en tête desquelles le président de la République pour ses efforts consentis dans la protection de l’environnement. Mithika Mwemba, le directeur exécutif du Panafrican Climate Justice Alliance (PACJA) reconnaîtra que la communauté et les peuples africains ont des solutions sur les questions d’adaptation et des crises qui surviennent dans le continent. Pour lui, le problème qui se pose est dû au simple fait que les actions ont du mal à voir le jour. Ce dernier a terminé son propos en exhortant le président de la République Ali Bongo Ondimba à continuer d’étendre son leadership auprès de la communauté nationale et internationale vu les résultats probants. Il a aussi recommandé à la société civile d’avoir une position commune pour la considération de la cause. Le but visé pour le PACJA est d’accompagner les autorités à lutter contre les injustices climatiques.

Le ministre Lee White, ministre de l’Environnement et du plan climat a regretté que le changement climatique en Afrique soit une question de vie ou de mort « plus de 22 millions de personnes meurent de faim chaque année à cause de la sécheresse, parmi ces personnes figurent les femmes et les enfants. Les industries qui ferment, les fleuves qui disparaissent à cause de la sécheresse. Ensemble, nous pouvons résoudre le problème. Le Gabon est champion de la lutte contre le changement climatique. En Afrique nous pouvons prendre l’exemple. Si on perd le bassin du Congo, on perd la lutte contre le changement climatique » a conclu le ministre Lee White.

Pour rappel, le PACJA a été mis en place en 2008, et le 27 août 2019 la CEEAC et le PACJA ont signé un mémorandum historique pour la préservation du bassin du Congo qui enregistre par moments des inondations et des sécheresses, à l’exemple du Tchad. Pour conclure, le représentant de la CEEAC a présenté le véritable danger aux éleveurs et aux agriculteurs le véritable danger des effets du changement climatique.

En revanche, la marche du flambeau interviendra demain à partir de 10h avec pour point de départ l’Hôtel de ville de Libreville jusqu’au ministère des Eaux et Forêts.

Paul Essonne

Journaliste

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